Titre original :

Le diabète gestationnel au GHICL en 2012 : évaluations diagnostiques et thérapeutiques selon les recommandations de décembre 2010 à propos de 210 patientes

Mots-clés en français :
  • Diabète gestationnel, recommandations françaises, médecine générale, IMC, Diabète gestationnel -- Diagnostic, Diabète gestationnel -- Thérapeutique, Recommandations pour la pratique clinique, Diabète gestationnel -- thérapie, Recommandations de consensus

  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2013LIL2M383
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 05/12/2013

Résumé en langue originale

Objectif : Caractériser la population de patientes ayant un diabète gestationnel (DG), selon les dernières recommandations françaises de décembre 2010, suivies et ayant accouché en 2012 au Groupe Hospitalier de l’Institut Catholique de Lille (GHICL). Le critère secondaire était de rechercher des facteurs maternels prédictifs d’insulinothérapie en comparant les deux groupes de traitement (diététique versus diététique et insuline). Patientes et méthode : Étude rétrospective menée au GHICL suite à leur passage en hôpital de jour de diabétologie entre septembre 2011 et novembre 2012. Résultats : 210 patientes ont été incluses. La moyenne d’âge est de 31 +/- 5 ans, l’indice de masse corporelle (IMC) moyen est de 28.75 +/- 6.17 kg/m². L’IMC et l’antécédent familial sont les facteurs de risque de DG les plus représentés. Dans notre population, 42% ont été diagnostiquées au premier trimestre. 41% ont eu recours à l’insulinothérapie. Le terme moyen est de 39 +/- 1.35 SA. 24% ont accouché par césarienne. Le poids de naissance moyen est de 3356 +/- 473 g ; 9% étaient macrosomes. Dans le groupe avec insuline, l’âge et l’IMC étaient plus élevés alors que le diagnostic de DG et le terme d’accouchement étaient plus précoces. Un IMC ≥ 25 kg/m² est prédictif du recours à l’insuline (p=0.005). Conclusion : Notre population est en surpoids, proche de l’obésité, comparable aux données de la littérature. Un IMC ≥ 25 kg/m² et un diagnostic précoce de DG prédisposent au recours à l’insuline. Le médecin généraliste est au cœur de la prévention et du dépistage du DG : celui-ci fait courir le risque d’un futur diabète de type 2, véritable problème de santé publique.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Delecourt, François

AUTEUR

  • Gosset, François
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