Titre original :

Évaluation du protocole d’antibiothérapie mis en place chez les patients en sepsis et en choc septique aux urgences du centre hospitalier de Calais

Mots-clés en français :
  • Sepsis
  • choc septique
  • antibiothérapie
  • urgences

  • Sepsis
  • Choc septique
  • Antibiothérapie
  • Hôpitaux -- Services des urgences
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Sepsie
  • Choc septique
  • Antibactériens
  • Évaluation des pratiques médicales par des pairs
  • Service hospitalier d'urgences
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine d'urgence
  • Identifiant : 2021LILUM442
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 07/10/2021

Résumé en langue originale

Contexte : Le sepsis et le choc septique sont des infections graves et récurrentes. Leur prise en charge repose sur un traitement symptomatique ainsi que sur l’instauration d’une antibiothérapie probabiliste. Cette dernière doit répondre à différents critères en vue d’être efficace : délais, bonne posologie, bi-antibiothérapie, bonne molécule. Au sein du Service des Urgences de Calais, seuls 15% des antibiothérapies administrées répondaient à ces quatre critères. Nous avons donc instauré un protocole d’antibiothérapie afin d’aider les patriciens et nous avons évaluer son efficacité. Méthode : Notre étude était observationnelle avec un recueil rétrospectif sous la forme d’une évaluation des pratiques professionnelles. Nous avons étudié les patients de plus de 18 ans, en sepsis, admis au sein du Service des Urgences de l’Hôpital de Calais, ayant reçu une antibiothérapie. Cette étude s’est déroulée sur deux périodes, pré et post-protocole. Le critère d’évaluation principal concernait les caractéristiques d’une antibiothérapie jugée adéquate, respectant pour cela 4 critères (délai d’administration < 3 heures, posologie maximale, bi-antibiothérapie, molécules adaptées au point d’appel infectieux suspecté et au terrain). Résultats : nous avons analysé 106 patients en pré-protocole et 68 en post protocole soit 174 sur les deux périodes. Seuls 19,8% ont répondu aux critères de bonne antibiothérapie avant l’instauration du protocole. Après cette dernière, nous obtenons un score de 42,6%. 62,2% des antibiotiques administrés étaient adaptés au germe retrouvé durant la première période étudiée contre 80,6%dans la deuxième. Le taux de survie à 28 jours était de 71,2% pour la période post-protocole, contre 66,3% en pré-protocole. Conclusion : Notre étude a pu montrer une amélioration de l’administration de l’antibiothérapie dans le cadre des sepsis et chocs septiques au sein du Service des Urgences de Calais. Néanmoins des efforts sont à poursuivre comme la nomination d’un référent en infectiologie dans le service afin de tenir à jour le protocole et de continuer à former les équipes.

  • Directeur(s) de thèse : De Lucca, Antoine

AUTEUR

  • Caroulle, Sébastien
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