• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2021LILUM482
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 12/10/2021

Résumé en langue originale

Contexte : Les professionnels de santé libéraux sont en première ligne de l’offre de soin. Le champ d’action des médecins généralistes et sages-femmes se confond avec certaines missions des CPEF. Ces derniers apportent plus spécifiquement leur expertise en santé sexuelle. L’objectif de ce travail était d’identifier l’information reçue et détenue par les sages-femmes et les médecins généralistes libéraux de la DTPAS métropole Roubaix -Tourcoing concernant les missions et les informations pratiques des CPEF. Méthode : Des questionnaires ont été postés aux 40 sages-femmes et 410 médecins généralistes libéraux identifiés dans la DTPAS en février 2021 via l’annuaire Ameli. Résultats : 20 sages-femmes et 70 médecins généralistes ont répondu au questionnaire. 84,44% des répondants ont déclaré n’avoir jamais reçu d’information sur les missions des CPEF, plus particulièrement les médecins généralistes. Parmi les missions assurées par les CPEF, la délivrance de la contraception d’urgences était la plus citée (par 88,57% des médecins généralistes et 95% des sages-femmes), puis la délivrance et le suivi de contraception (87,14% des médecins généralistes et 85% des sages-femmes). La mission de prévention du cancer du col de l’utérus n’était connue que de 55,71% des médecins généralistes et 75% des sages-femmes. Les missions de conseil conjugale (65% des sages-femmes et 34,29% des médecins généralistes) ainsi que le diagnostic et suivi de grossesses (60% des sages-femmes et 41,43% des médecins généralistes) sont peu connues. Les sages-femmes (p=0,01) et les médecins généralistes formés dans un domaine de compétence des CPEF (p=0,02) étaient mieux informées sur les missions. 90 % des professionnels de santé ont déclaré n’avoir reçu aucune information pratique concernant les consultations des CPEF. 62,22% ne détenaient aucune information pratique concernant ces consultations. 26,67 % connaissaient un ou plusieurs lieux de consultation, et 6,67% connaissaient les acteurs travaillant dans les différents CPEF. 53,33% des répondants étaient en faveur d’une information par courrier, 44,44% par mail et 43,33% par le biais d’un site internet. 56,18% des répondants souhaitaient que l’ARS soit à l’origine de cette information, 52,81% souhaitaient qu’il s’agisse du Conseil Général. Conclusion : La diffusion d’une information sur les missions et les informations pratiques des CPEF serait un atout pour créer un réseau pluridisciplinaire autour de la santé sexuelle.