Titre original :

Évaluation des facteurs biologiques prédictifs d’une forme sévère à covid-19 à l’arrivée aux urgences de Lens : une étude rétrospective mono-centrique

Mots-clés en français :
  • Pandémie
  • Sars-Cov2
  • facteurs biologiques
  • urgences
  • formes sévères
  • LDH

  • Covid-19
  • SARS-CoV-2 (virus)
  • Hôpitaux -- Services des urgences
  • Infections à coronavirus
  • Virus du SRAS
  • Facteurs de risque
  • Service hospitalier d'urgences
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine d'urgence
  • Identifiant : 2021LILUM379
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 28/09/2021

Résumé en langue originale

Contexte : L’année 2020 a été frappée par une pandémie à la suite de l’émergence du virus SARS-CoV2. Les recommandations quant à sa prise en charge ont évolué au fil des études. Néanmoins, pour les patients présentant une forme modérée à sévère, les décisions d’orientation et de thérapeutiques restaient à l’appréciation du praticien. Devant une évolution imprévisible, une tension des lits au sein de l’hôpital, l’aiguillage vers le service le plus adapté a été un exercice complexe. L’objectif de notre étude était de rechercher les facteurs biologiques prédictifs d’une forme sévère à COVID-19 afin d'optimiser les prises en charge et de réduire la morbi-mortalité. Matériel et méthode : Une étude rétrospective, observationnelle et monocentrique a été réalisée au CH Lens. Ont été inclus tous les patients de plus de 16 ans s’étant présentés aux urgences lors de la 2ème vague COVID-19 et ayant été hospitalisés. A partir de leur bilan biologique d’entrée, les facteurs biologiques des patients présentant une forme non sévère ont été comparés avec ceux présentant une forme sévère. Des analyses univariées et multivariées avec et sans ajustement aux facteurs de confusion ont été réalisées. Résultats : 359 patients ont été inclus dont 308 initialement hospitalisés en service conventionnel et 51 en soins critiques. 218 (soit 60,7%) ont présenté une forme non sévère et 141 (soit 39,3%) une forme sévère. 23 patients ont été transférés d’un service conventionnel à un service de soins critiques. Le taux de LDH, de CRP, des ALAT, des GGT, ainsi que du rapport PNN/L étaient significativement plus élevés dans les formes sévères en analyses univariées. Le taux de lymphocytes était quant à lui significativement moins élevé dans les formes sévères en analyse univariée. Le taux de Dimères ainsi que le taux de fibrinogène n’étaient, quant à eux, pas significativement différents dans les deux groupes contrairement à la littérature. En analyse multivariée ajustée aux facteurs de confusion, le taux de LDH apparaissait comme le facteur le plus déterminant d’une forme sévère. Avec une valeur seuil fixée à 500 UI/L, plus de 90% de notre population présentait une forme sévère. Conclusion : Le taux de LDH semble être le facteur biologique le plus prédictif d’une forme sévère. Un seuil à 500 UI/L permettrait de détecter la majeure partie des formes sévères. Il serait donc intéressant de l’inclure dans la réflexion clinico-biologique de prise en charge du patient.

  • Directeur(s) de thèse : Klein, Amélie

AUTEUR

  • Padovani, Pauline
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