Titre original :

De l’utilisation des PCA de morphine en médecine générale : l’exemple des médecins du Douaisis

Mots-clés en français :
  • Médecine générale, soins palliatifs, douleur, PCA, morphine, Analgésie contrôlée par le patient, Douleur -- Évaluation, Analgésie autocontrôlée, Gestion de la douleur

  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2013LIL2M377
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 02/12/2013

Résumé en langue originale

Contexte : Les soins palliatifs se sont fortement développés depuis la fin du XXème siècle, avec une attention particulière pour la prise en charge de la douleur. Le maintien à domicile est encouragé, sous-couvert du développement de structures spécialisées. Le médecin généraliste peut cependant se sentir en difficulté dans des situations complexes comme la prise en charge de la douleur par PCA de morphine. Matériel et méthode : Une enquête quantitative a été réalisée auprès des médecins généralistes du Douaisis pour comprendre ces difficultés. Un questionnaire à retourner leur a été adressés par voie postale. Résultats : Un tiers des médecins généralistes du Douaisis a répondu. 71% n’ont jamais initié la mise en place d’une PCA de morphine au domicile. 57% évoquent une prescription faite à l’hôpital et relayée par l’HAD. Ils manquent d’habitude dans les modalités de gestion de la PCA. Une fois la PCA en place, près de la moitié perdent leur fonction de référent et/ou doivent faire appel à un tiers pour l’adaptation du traitement. La majorité connaît les structures spécialisées et apprécie leur soutien. L’HAD est au centre de la prise en charge mais les avis sont mitigés. Les médecins généralistes apprécieraient un contact privilégié avec un référent de l’USP pour 65% ou du réseau de soins palliatifs pour 40%, l’intervention d’une EMSP de l’hôpital au domicile du patient pour 70%, la mise en place de DPC pour 64%. Discussion : La majorité des médecins traitants du Douaisis est en difficulté pour gérer la PCA de morphine au domicile. Les structures spécialisées sont insuffisantes, d’autant plus que trop souvent le médecin traitant n’est plus référent. Un contact privilégié avec un référent de soins palliatifs, l’intervention d’une EMSP de l’hôpital, sous-tendus par la mise en place de DPC spécifique, pourrait rassurer le médecin traitant dans les prises en charge palliative complexes, en respectant bien sûr son statut de référent. Conclusion : De nombreux progrès ont été apportés à la prise en charge des patients palliatifs douloureux au domicile. Ils restent cependant insuffisants pour que le plus grand nombre de médecins généralistes puissent faire face à des situations et des techniques qu’ils maitrisent mal.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Béguec, Julien

AUTEUR

  • Carlier, Barbara
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