Titre original :

Analyse des interactions médicamenteuses dans les prescriptions des patients hospitalisés à l'EPSM de l'agglomération lilloise, une évaluation des pratiques professionnelles

Mots-clés en français :
  • Interactions médicamenteuses
  • psychotropes
  • outils d'aide à la prescription
  • EPSM-AL
  • évaluation des pratiques professionnelles
  • allongement de l'intervalle QT
  • sédation

  • Patients dans les hôpitaux psychiatriques
  • Interactions médicamenteuses
  • Prescription médicamenteuse
  • Hôpitaux psychiatriques
  • Personnes atteintes de troubles mentaux
  • Interactions médicamenteuses
  • Évaluation des pratiques médicales par des pairs
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Psychiatrie
  • Identifiant : 2021LILUM369
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 27/09/2021

Résumé en langue originale

Introduction : Les associations médicamenteuses augmentent en milieu psychiatrique hospitalier, celles-ci ayant montré une meilleure efficacité dans plusieurs situations cliniques. Cela conduit à une majoration des interactions médicamenteuses et une potentialisation des effets secondaires des psychotropes. Des outils, notamment numériques, se développent pour détecter ces interactions. On retrouve peu d'études sur l'évolution des prescriptions et l'impact de ces outils. Il est donc intéressant d'évaluer les prescriptions actuelles. Le but de cette étude est de déterminer la prévalence des contre-indications et des associations déconseillées un jour donné chez des sujets hospitalisés à l'Etablissement Public de Santé Mentale de l'Agglomération Lilloise. Matériels et méthodes : Chaque patient hospitalisé possède une prescription médicale hospitalière renseignée dans le logiciel PHARMA. Toutes les prescriptions du 26 mai 2020 sont analysées via les logiciels Base Claude Bernard et eVidal. Les contre-indications et les associations déconseillées sont recueillies et comptabilisées. Cela permet de déterminer leur prévalence selon les classes de médicaments utilisées et selon les types de services dans lesquels les patients sont hospitalisés. Résultats : Sur un total de 282 ordonnances hospitalières le 26 mai 2020, on retrouve 27 contre-indications et 795 associations déconseillées. Les 27 contre-indications concernent l'association de médicaments à risque d'allongement de l'intervalle QT et de trouble du rythme ventriculaire. Elles sont principalement retrouvées dans les unités de longs séjours. Parmi les 795 associations déconseillées, la majorité concerne l'association de médicaments à risque de sédation. Elles sont principalement retrouvées dans les unités de psychiatrie générale. Conclusion : Cette étude révèle l'existence de multiples interactions médicamenteuses en milieu psychiatrique hospitalier et les risques principaux qui y sont associés. Une des perspectives d'amélioration est de réaliser des formations auprès des prescripteurs, afin de réduire en priorité les risques les plus importants. Une évaluation de l'efficacité des actions mises en place serait nécessaire à distance. Cela permettrait éventuellement d'étendre ce type de mesures à d'autres établissements.

  • Directeur(s) de thèse : Czyrka, Alexandra

AUTEUR

  • Roth, Jessica
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