Titre original :

Étude de la barrière intestinale dans un modèle murin de stéatohépatite non alcoolique (NASH)

Mots-clés en français :
  • Maladies du foie gras non alcoolique 
  • intestin 
  • axe intestin-foie 
  • maladies métaboliques 
  • barrière intestinale 
  • système immunitaire intestinal

  • Cellules‎ Perméabilité
  • Intestins
  • Maladies‎ Lutte contre
  • Stéatose hépatique non alcoolique
  • Absorption intestinale
  • Langue : Français
  • Discipline : Pharmacie hospitalière
  • Identifiant : 2021LILUE134
  • Type de thèse : Doctorat de pharmacie
  • Date de soutenance : 22/10/2021

Résumé en langue originale

Introduction : La stéatohépatite non alcoolique (NASH) est une pathologie fréquemment associée au diabète de type 2 et à l’obésité. Elle se caractérise par une atteinte hépatique chronique en l’absence de consommation excessive d’alcool. Malgré de nombreuses molécules en cours d’évaluation pour le traitement de la NASH, son seul traitement actuel est la perte de poids. Dans le contexte de NASH chez l’homme et dans les modèles animaux, les fonctions de l’intestin sont modifiées avec en particulier une altération des jonctions intercellulaires, de l’immunité intestinale et une dysbiose. L’objectif de ce travail est de caractériser la barrière intestinale dans un modèle murin de NASH associée à l’obésité et à l’insulinorésistance. Matériel et Méthodes : Des souris ont été ou non soumises à un régime induisant la NASH. Après 24 semaines, l’état du foie et de la barrière intestinale ont été évalués par une étude histologique et génique. La caractérisation de la barrière immunologique intestinale a été réalisée par cytométrie en flux. Résultats : Les résultats montrent que conformément à la littérature, le régime a bien induit en 24 semaines la NASH chez nos souris, avec une stéatose, une inflammation et une fibrose hépatique. Nous ne mettons pas en évidence de modification du tissu intestinal mais l’expression des 2 protéines de jonction cellulaires Zo-1 et Jam-a est diminuée dans le jéjunum des animaux sous régime NASH. En parallèle, nous montrons une diminution des lymphocytes T CD8+ dans la lamina propria de l’intestin grêle des souris NASH. Discussion : Bien que les mécanismes moléculaires de l’altération de la barrière immune intestinale ne soient pas encore identifiés, nos résultats renforcent l’idée que la NASH est aussi une pathologie intestinale. Cibler la barrière intestinale pourrait s’avérer intéressant pour limiter la pathologie hépatique.

  • Directeur(s) de thèse : Lestavel, Sophie

AUTEUR

  • Peschard, Simon
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