Titre original :

La maladie de parkinson reconnaissance en maladie professionnelle chez les cultivateurs

Mots-clés en français :
  • Syndrome Parkinsonien
  • intoxication organophosphoré
  • santé en zone rurale
  • population rurale

  • Maladie de Parkinson
  • Agriculteurs
  • Produits chimiques agricoles
  • Maladies professionnelles -- Déclaration
  • Médecins de campagne
  • Syndrome parkinsonien secondaire
  • Pesticides
  • Maladies professionnelles
  • Agriculteurs
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2021LILUM417
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 05/10/2021

Résumé en langue originale

Contexte : La maladie de Parkinson est une pathologie neurodégénérative fréquente. Or il existe une prévalence plus importante chez les cultivateurs soumis à une exposition importante et répétée de produits phytosanitaires. Depuis plusieurs années ces derniers ont la possibilité d’être reconnu en maladie professionnelle, cependant il n’existe pas à ce jour de sur-déclaration pour cette catégorie socio professionnelle par rapport à la population générale. L’objectif de cette étude est de faire le point des connaissances des médecins généralistes sur cette possibilité de reconnaissance en maladie professionnelle. Méthode : Il s’agit d’une étude épidémiologique descriptive basée sur soixante questionnaires anonymes distribués auprès de médecins généralistes de l’Arrageois exerçant en zone rurale. Résultats : Après analyse des soixante questionnaires, le pourcentage des médecins qui ont réalisé la déclaration de la maladie de Parkinson en maladie professionnelle est très faible (seulement 27,8 % des cas vécus). Ce chiffre est à rapprocher aux 80 % qui n'ont pas fait la déclaration parce qu'ils n'avaient pas connaissance de cette possibilité. Cependant 35 % des médecins généralistes ont connaissance du programme phyt-attitude, mais pour autant ne déclarent pas plus les patients en maladie professionnelle, seulement 30,7% le déclare contre 20% pour les médecins n’ayant pas connaissance de ce programme. Conclusion : Les médecins généralistes de l’Arrageois n’ont pas connaissance de cette possibilité de reconnaissance et cela malgré la présence d’outils d’information. Outils qui mériteraient d’être de nouveau transmis aux médecins généralistes car assez peu connus de ces derniers et notamment des plus jeunes générations de médecins installés.

  • Directeur(s) de thèse : Dhalenne, Nathalie

AUTEUR

  • Lemay, Maxime
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