Titre original :

Le tiers dans les soins sans consentement

Mots-clés en français :
  • Soins sans consentement
  • tiers
  • ressenti

  • Hospitalisation psychiatrique sans consentement
  • Malades mentaux -- Soins
  • Urgences en psychiatrie
  • Traitement psychiatrique involontaire
  • Consentement d'un tiers
  • Enquêtes et questionnaires
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Psychiatrie
  • Identifiant : 2021LILUM425
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 05/10/2021

Résumé en langue originale

Introduction : Les soins sans consentement sont une modalité de prise en charge en psychiatrie pour les patients dont l’état de conscience est altéré. Leur législation rigoureuse a été soumise à de nombreux remaniements ces dernières années, notamment concernant les tiers et leur implication dans les soins. Pourtant, peu d’études ce sont intéressées à eux malgré leur rôle actif dans ce contexte. Nous avons donc réalisé une étude visant à évaluer les sentiments des tiers au moment de la mise en place des soins sans consentement. Matériels : Notre travail a été mené au sein des services des urgences psychiatriques de Lille et Valenciennes, dans le département du Nord en France. Un auto-questionnaire anonyme de 10 questions a été proposé à chaque personne sollicitée pour se porter tiers. Les questions portaient sur leur lien avec le patient, leurs connaissances et expériences des soins sans consentement, leur ressenti par rapport à cette mesure et ce qu’ils en attendaient, le délai entre le début de la crise et la consultation aux urgences et les raisons de ce dernier. Résultats : Un sentiment de soulagement a été rapporté par la majeure partie de tiers (76,6%), associé à un sentiment de tristesse (39,5%) et d’inquiétude (39,5%). Une partie importante des tiers n’estimait pas suffisante leur information à l’égard de la pathologie de leur proche (76,8%). De plus, plus d’une crise sur deux était présente depuis plus d’un mois (51,1%) et les raisons de ce délai étaient dues au refus de consultation de la part du patient (46,5%). Conclusion : L’accompagnement et le soutien des personnes étayantes envers les patients psychiatriques est à considérer afin de potentialiser les chances d’amélioration de la pathologie de leurs proches.

  • Directeur(s) de thèse : Horn, Mathilde

AUTEUR

  • Culleron, Andréa
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