Titre original :

Une interruption volontaire de grossesse médicamenteuse sur une grossesse de localisation indéterminée conduit-elle vraiment à plus d’échecs et moins de sécurité que sur une grossesse intra-utérine confirmée ? : étude comparative, rétrospective et quantitative réalisée au centre d’orthogénie du CH d’Armentières

Mots-clés en français :
  • Interruption volontaire de grossesse
  • grossesse de localisation indéterminée
  • taux d’échec

  • Avortement
  • Grossesse extrautérine
  • Avortement médicamenteux
  • Interruption légale de grossesse
  • Grossesse extra-utérine
  • Avortement provoqué
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2021LILUM423
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 05/10/2021

Résumé en langue originale

Contexte : En France, en 2019, on compte environ 162.500 interruptions volontaires de grossesse (IVG) médicamenteuses, soit 70% des IVG totales. La grossesse extra-utérine (GEU) en constituant une contre-indication, une échographie est souvent réalisée avant une IVG. Néanmoins, une grossesse de localisation indéterminée (GLI) n’est pas une contreindication à la réalisation d’une IVG. Et reporter une IVG pour s’assurer d’avoir une grossesse intra-utérine (GIU) peut créer un obstacle à l’accès à celle-ci. Méthode : Étude comparative, rétrospective et quantitative au CH d’Armentières entre janvier 2019 et mars 2021. Critère de jugement principal : comparaison du taux d’échec des IVG médicamenteuses entre les IVG sur GLI et les IVG sur GIU. Résultats : 50 IVG sur GLI ont été comparées à 100 IVG sur GIU, les caractéristiques de ces 2 groupes étaient comparables. Il n’y avait pas de différence significative du taux d’échec entre ces 2 groupes (p=1,00) 11,4% pour les GLI contre 10,6% pour les GIU. Nous avons aussi recherché dans notre étude les facteurs prédictifs d’échecs de l’IVG : seule la parité était associée à un risque plus important d’échec. Conclusion : la pratique de l’IVG médicamenteuse sur des GLI est aussi sûre et efficace que sur des GIU. Ces résultats vont dans le sens des recommandations de plusieurs pays où une GLI ne doit pas retarder l’accès à l’IVG. On retrouve néanmoins une disparité des pratiques, notamment dans la surveillance post-IVG sur GLI. L’élaboration de recommandations nationales claires pourrait harmoniser les pratiques et améliorer la sécurité des IVG sur GLI.

  • Directeur(s) de thèse : Fostier, Orphyre

AUTEUR

  • Antrig, Julien
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