• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2013LIL2M376
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 29/11/2013

Résumé en langue originale

Les études chronobiologiques actuelles insistent sur l’importance de la stimulation lumineuse sur la synchronisation des rythmes circadiens chez l’homme et les statistiques observent une progression très rapide de la consommation des écrans de type téléviseurs, ordinateurs et jeux vidéo chez les jeunes. Ces écrans émettent une luminosité d’une certaine intensité et nous conduisent à nous interroger sur l’impact de cette luminosité sur la qualité et la quantité de sommeil chez de jeunes adultes. Nous avons réalisé une étude rétrospective observationnelle multicentrique durant la période des journées « Universanté-Nutrisport » d’octobre 2011 qui ont eu lieu dans les quatre sites de l’Université du Littoral Côte d’Opale : Boulogne-sur-Mer, Calais, Dunkerque et Saint Omer. Nous avons pu inclure 417 étudiants de l’Université du littoral Côte d’Opale. Les outils de l’étude ne nous permettent pas d’affirmer clairement le lien entre l’écran (source quantitative et/ou qualitative de lumière) et les modifications du sommeil. Les sujets observés présentent un temps moyen de sommeil « normal », mais nous avons été surpris de retrouver 221 sujets sur 419 qui présentent un score au PSQI supérieur à 5. L’analyse de ces sujets a permis de retrouver plusieurs caractéristiques : 79 sont d’origine étrangère, éloignés de leur domicile et leur score s’explique par des temps d’ordinateur (et non de jeu ou de télévision) très supérieurs au reste de la population. Les 142 autres sujets présentent un raccourcissement significatif de leur temps de sommeil et une impression de manque de sommeil qu’ils attribuent à la consommation d’ordinateur, de télévision ou de jeux vidéo sans qu’il soit possible de déterminer le type d’écran en cause. Il convient donc d’explorer plus avant ces deux typologies, le comportement aux écrans des étudiants étrangers semble relever de l’isolement social, alors que celui des étudiants autochtones s’apparente à des pratiques de loisir plus classiques. Dans les deux cas, l’impression de fatigue peut être liée à la réduction induite du temps de sommeil qui, même si elle est faible et non statistiquement significative, est obligatoire pour que le sujet puisse disposer de temps à consacrer aux écrans.

Résumé traduit

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