Titre original :

Signe de la veine centrale et de l’anneau paramagnétique chez des patients présentant une sclérose en plaques : description et comparaison à d’autres entités

Mots-clés en français :
  • Sclérose en plaques
  • signe de la veine centrale
  • anneau paramagnétique
  • CIS
  • séquence 3DT2*EPI

  • Sclérose en plaques
  • Sclérose en plaques
  • Imagerie par résonance magnétique
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Radiodiagnostic et imagerie médical
  • Identifiant : 2021LILUM243
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 29/06/2021

Résumé en langue originale

Introduction : La sclérose en plaques (SEP) est une maladie inflammatoire chronique du système nerveux central (SNC). Son diagnostic repose sur de multiples données anamnestiques, cliniques et sur les examens complémentaires notamment l’IRM et l’étude du LCS. L’objectif est d’évaluer le signe de la veine centrale et de l’anneau paramagnétique en IRM chez des patients présentant une SEP. Matériel et Méthodes : Nous avons réalisé une étude monocentrique au sein du centre hospitalier universitaire de Lille, avec réalisation d’une IRM d’évaluation à une cohorte de patients lillois entre octobre 2020 et avril 2021, comprenant un protocole d’évaluation incluant une séquence 3DFLAIR et une séquence 3DT2*EPI. Nous avons évalué la fréquence du signe de l’anneau paramagnétique et du signe de la veine centrale, défini selon les critères connus de la littérature. Nous avons comparé la fréquence de ces signes entre les groupes de patients atteints de sclérose en plaques et les autres groupes de patients présentant une autre pathologie du SNC. Résultats : 158 patients ont été inclus. 97 présentaient une SEP. Le RIM était visualisé chez 62% des patients atteints de SEP. Aucun RIM n’était mis en évidence dans les groupes de patients non SEP. On comparait sa fréquence au sein du groupe RRMS avec les groupes NMOSD(p=0.00015), MOGAD(p=0.011), OIND(p<0.00001), FRCV(p=0.03). Au sein du groupe RRMS, sans la cartographie de phase, le RIM était visualisé chez 28% des patients(15/53), contre 76% des patients avec cartographie de phase(p =0,00002). Une veine centrale était visible au sein de 77,5% des lésions en hyperT2 chez les patients présentant une SEP. Le signe est moins fréquent chez les patients non SEP, avec un pourcentage maximal de 19,7% au sein du groupe NMOSD. La sensibilité et la spécificité sont de 100% concernant le critère “Nombre de lésions en hypersignal T2 veino-centrées supérieur à 40%”. Conclusion : Une fréquence plus importante du RIM et du VCS est retrouvée chez les patients atteints de SEP en comparaison avec les patients présentant une autre pathologie du système nerveux central.

  • Directeur(s) de thèse : Outteryck, Olivier

AUTEUR

  • Bruge, Cyril
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