Titre original :

L’activité physique et la sédentarité selon les médecins généralistes et les kinésithérapeutes : exploration par entretiens semi-dirigés d’une évolution des représentations suite à une intervention des attachés d’information de l’URPS

Mots-clés en français :
  • Activité physique
  • représentation
  • impact
  • professionnels de santé
  • sédentarité
  • pratiques professionnelles

  • Activité physique adaptée
  • Prescription médicale
  • Sédentarité
  • Médecins généralistes
  • Masseurs-kinésithérapeutes
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Traitement par les exercices physiques
  • Ordonnances
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Évaluation des pratiques médicales par des pairs
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2021LILUM373
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 28/09/2021

Résumé en langue originale

Contexte : Depuis le décret n°2016-1990 du 30 Décembre 2016 autorisant les médecins généralistes à prescrire l'activité physique adaptée chez des patients atteints d'une affection de longue durée, cette notion d'AP est d'autant plus présente dans les cabinets médicaux des professionnels de santé. Les MG et les kinésithérapeutes étant au plus proche des patients ont un rôle indispensable à jouer dans ce domaine. Nous ne connaissons ou très peu les représentations et les pratiques professionnelles des MG et des Kinésithérapeutes en matière d'AP et de sédentarité sachant qu'il n'existe pas de véritables formations sur le sujet. Objectif : Mettre en évidence une influence d’une intervention URPS sur les représentations et les pratiques professionnelles des médecins généralistes et des kinésithérapeutes sur l’activité physique et la sédentarité des patients. Méthode : Etude qualitative par entretiens individuels semi-dirigés auprès des médecins généralistes et des masseurs-kinésithérapeutes de la ville de Douai avant et après le passage d’un attaché d’information. Résultats : Les professionnels de santé interrogés sont tous conscients des bénéfices de l’activité physique et de l’importance de leur rôle auprès des patients. De plus, après l’intervention, les professionnels de santé déjà très actifs dans ce domaine n’ont pas modifié leurs pratiques en utilisant les nombreux outils. En revanche, chez d’autres professionnels de santé, cette intervention a pu être le déclencheur d’une nouvelle réflexion sur leurs pratiques. Nous avons pu nous rendre compte que beaucoup avaient oublié ces outils malgré un rappel indicé. Un professionnel de santé pratiquant une AP implique une plus grande prescription d’AP. Si on y ajoute, le passage d’attachés d’information, cette pratique d’AP est encore plus augmentée. Conclusion : En effet, il en ressort que le conseil d’activité physique est prépondérante dans leur pratique. Le conseil vise donc à une pratique raisonnée, régulière et raisonnable. Ainsi, le passage de l’attaché d’information influence la prescription d’AP chez les MG et les kinésithérapeutes. Il paraît être intéressant et pourrait être amélioré en adaptant les supports et les carnets d’adresses.

  • Directeur(s) de thèse : Couvreur, Vincent

AUTEUR

  • Coquelle, Charlotte
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