• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2021LILUM351
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 23/09/2021

Résumé en langue originale

Contexte : L’implant progestatif est la contraception la plus efficace pour prévenir les grossesses non désirées. Cette méthode contraceptive est diffusée mais encore trop peu répandue. Depuis sa commercialisation, plusieurs effets secondaires ont été décrits. Méthode : Réalisation sur 12 mois d’une étude épidémiologique descriptive transversale, au moyen d’un questionnaire dirigé, diffusé dans les Centres de Planification et d’Éducation Familiale du Nord-Pas-de-Calais, pour déterminer, si il existe une différence de tolérance de l’implant contraceptif entre les mineures de 15 à 17 ans et les jeunes femmes de 18 à 35 ans. En parallèle, les causes de retrait précoce ainsi que la fréquence des saignements vaginaux sous implant contraceptif ont été mises en avant. Résultats : Un total de 77 questionnaires a été analysé. La moyenne du terme de retrait était similaire entre les patientes mineures et majeures et le contraceptif était majoritairement retiré avant son terme. Les saignements vaginaux figuraient comme le principal motif de retrait précoce de l’implant tous âges confondus ainsi qu’un désir de grossesse chez les patientes majeures. Conclusion : À ce jour, la prise en charge thérapeutique des saignements vaginaux sous implant contraceptif n’est pas assez documentée. L’efficacité du contraceptif étant existante il faudrait apporter un confort optimal aux patientes.