Titre original :

Impact des évolutions techniques de la stimulation cérébrale profonde dans la chirurgie de la maladie de Parkinson

Mots-clés en français :
  • Stimulation cérébrale
  • sous thalamique
  • robot
  • Parkinson
  • complications

  • Maladie de Parkinson
  • Neurochirurgie
  • Stimulation cérébrale profonde
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Maladie de Parkinson
  • Procédures de neurochirurgie
  • Stimulation cérébrale profonde
  • Résultat thérapeutique
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Neurochirurgie
  • Identifiant : 2021LILUM356
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 24/09/2021

Résumé en langue originale

La stimulation cérébrale profonde est une procédure complexe de neurochirurgie fonctionnelle stéréotaxique permettant l’introduction d’électrodes dans des structures neurologiques précises profondes, reliées à un pacemaker afin d’améliorer des symptômes d’origine neurologique. L’objectif de notre étude est d’analyser la chronologie des évolutions techniques de cette chirurgie dans la maladie de Parkinson à Lille afin d’en étudier les impacts péri-opératoires en terme de sécurité et d’efficacité. Méthode : Il s’agit d’une étude rétrospective réalisée au CHU de Lille sur 332 patients ayant bénéficié d’une stimulation sous thalamique bilatérale dans le cadre d’une maladie de Parkinson, entre 1998 et 2021. Les patients ont été séparés en 3 groupes (non robotisé avec éveil, robotisé avec éveil, robotisé sans éveil) avec analyse des suites péri-opératoires. Résultats : Depuis l’arrêt de la procédure d’éveil peropératoire, nous avons noté une diminution considérable du temps chirurgical (3.6h versus 9h), du temps d’occupation de salle (6.5h versus 13h), du temps d’hospitalisation (18j versus 33j), des complications hémorragiques 5.6% versus 14 à 20%), du taux de reprises chirurgicales (8% versus 15 à 30%) et des décès (0 sur 6 décès). Il existe également une diminution des complications mécaniques (1% versus 22% du premier groupe) et cognitivo comportementales (8% versus 24% du premier groupe). Il n’y a pas eu de différence sur l’efficacité post-opératoire de la stimulation sur l’échelle UPDRS III (45% versus 39%). Conclusion : Les évolutions techniques de la stimulation cérébrale profonde dans notre centre sont responsables d’une amélioration considérable des suites péri-opératoires, aussi bien sur le temps opératoire que sur la morbi mortalité. Ces améliorations sont également nettement plus prononcées depuis l’arrêt du réveil peropératoire ainsi que de la neurophysiologie. De plus, toutes ces améliorations chirurgicales ne se font pas au prix de l’efficacité à 1 an de la stimulation, qui semble stable entre les groupes.

  • Directeur(s) de thèse : Touzet, Gustavo

AUTEUR

  • Gouges, Bastien
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