Titre original :

Étude rétrospective : évaluation de la prise en charge chirurgicale des endométriomes mesurant au moins 6 centimètres au Centre Hospitalier Régional Universitaire de Lille

Mots-clés en français :
  • Endométriome
  • drainage coelioscopique
  • récurrence
  • AMH
  • analogue de GnRH

  • Endométriose
  • Récidive (médecine)
  • Drainage chirurgical
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Endométriose
  • Récidive
  • Résultat thérapeutique
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Gynécologie obstétrique et médicale
  • Identifiant : 2021LILUM279
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 08/07/2021

Résumé en langue originale

Contexte : L’endométriose ovarienne est une localisation des plus fréquentes de l’endométriose. Sa fréquence est de 20 à 55% des patientes atteintes d’endométriose (1). Aujourd’hui, le traitement de référence des endométriomes est la kystectomie par coelioscopie (2). Cependant, concernant les endométriomes volumineux, il n’y a aucune recommandation alors qu’ils sont les plus difficiles à prendre en charge avec un taux de récurrence plus élevé et un risque plus important d’endommager la réserve ovarienne (3). Objectif : L’étude suivante évalue notre prise en charge des endométriomes volumineux afin de définir un protocole reproductible permettant de diminuer leur récurrence, les chirurgies itératives et l’impact sur la réserve ovarienne chez les femmes présentant ces endométriomes. Matériels et méthodes : Dans cette étude rétrospective de janvier 2018 à janvier 2020, nous avons inclus toutes les patientes ayant bénéficié d’un drainage coelioscopique pour un endométriome mesurant au moins 6 centimètres. Les examens d’imagerie (échographie ou Imagerie par Résonnance Magnétique (IRM)) à 3 mois de l’intervention nous ont permis d’évaluer le taux de récidive des endométriomes. Résultats : 44 patientes ont été incluses, ayant un âge moyen de 31 ans (+/-5,6) et une taille médiane du plus volumineux endométriome de 9,2 centimètres (+/-2,3). Cette étude a permis de montrer l’absence de récurrence de kyste pour 18 patientes (47%), l’absence de ré-intervention pour 32 patientes (72%) et uniquement 5 patientes ont été réopérées pour un endométriome symptomatique. Des traitements hormonaux ont été poursuivis, débutés ou arrêtés en post-opératoire, le faible effectif ne nous permet pas de conclure sur leurs effets. Le différentiel de l’Hormone Anti-Müllerienne (AMH) en pré et postopératoire à 3 mois est non significatif. Conclusion : Notre étude semble encourageante dans la prise en charge des endométriomes volumineux devant le faible taux de récurrence de ces kystes, l’absence impact sur la réserve ovarienne, le peu de complications chirurgicales et le peu de risques d’intervention itérative.

  • Directeur(s) de thèse : Rubod dit Guillet, Chrystèle

AUTEUR

  • Sibille, Mathilde
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