Titre original :

Tolérance de l’immunothérapie en oncologie ORL et thoracique : résultats d’une étude rétrospective sur 170 patients

Mots-clés en français :
  • Immunothérapie
  • tolérance
  • effets indésirables
  • cancers ORL
  • cancers thoraciques

  • Voies aériennes supérieures (anatomie)
  • Thorax
  • Immunothérapie anticancéreuse
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Tumeurs oto-rhino-laryngologiques
  • Tumeurs du thorax
  • Immunothérapie
  • Résultat thérapeutique
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2021LILUM297
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 15/09/2021

Résumé en langue originale

Contexte : L’une des voies les plus prometteuses en oncologie est celle des interactions système immunitaire-tumeur. L’immunothérapie prend une place croissante dans la prise en charge des patients. De nouveaux effets indésirables d’origine immunologique ont vu le jour. Objectif : Il s’agit d’évaluer la tolérance de l’immunothérapie en cancérologie ORL et thoracique, et, si possible, identifier des facteurs prédictifs et pronostiques. Méthodes : Il s’agit d’une étude monocentrique rétrospective menée chez des patients traités pour un cancer ORL ou thoracique sur une période établie entre mars 2015 et août 2019. Résultats : Une liste de 170 patients a pu être établie. 62 patients (soit 36,4%) ont présenté au moins un EII. Le délai de survenu était inférieur à 3 mois pour 44 patients, entre 3-6 mois, entre 6-12 mois et > à 12 mois pour respectivement 14, 2 et 2 patients. Tout type d’EI confondu, le grade observé était un grade 1 pour 24,1% des patients, un grade 2 pour 8,8% des patients et un grade 3 pour 3,5% des patients. Les effets secondaires les plus fréquents étaient : 14,1% d’endocrinopathies, 12,4% de toxicités dermatologique, 8,8% de diarrhées-colites, 4,7% de toxicité respiratoire. L’étude rapporte un total de 12 arrêts pour toxicité. En termes d’incidence cumulée de toxicité, tous grades confondus, respectivement il y avait 26% (IC95% :20.0-33.3) à 3 mois, 34,7% (IC95% : 28.0-42.5) à 6 mois et 36,2% (IC95% :29.4-44.1) à 12 mois. En termes de facteurs pronostiques, si le NLR est ≤5, la survie globale des patients ORL est de 11,6 mois (IC95% : 6.6-17.9) contre 5,6 mois si NLR est > à 5 (IC95% 4.0-8.8). Conclusion : L’immunothérapie n’est pas plus pourvoyeuse d’effets indésirables comparativement aux données de littérature. Dans le futur, ces effets doivent être mieux étudiés pour identifier des facteurs prédictifs et pronostiques et ainsi en diminuer leur toxicité mais aussi en anticiper la tolérance ou l’efficacité.

  • Directeur(s) de thèse : Lefebvre, Gautier

AUTEUR

  • Franco Rodriguez, Anthony
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