Titre original :

De la nécessité des parcours de soins cardio-gynécologiques : étude de la connaissance et de la prise en charge par les médecins du risque cardiovasculaire des patientes avec antécédent de désordres hypertensifs gravidiques dans deux régions françaises

Mots-clés en français :
  • Pathologies hypertensives de la grossesse
  • prévention cardiovasculaire

  • Hypertension artérielle
  • Grossesse -- Complications (médecine)
  • Hypertension artérielle gravidique
  • Pré-éclampsie
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Cardiologie et maladies vasculaires
  • Identifiant : 2021LILUM289
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 14/09/2021

Résumé en langue originale

les désordres hypertensifs de la grossesse (DHG) dont la pré-éclampsie (PE) doivent être recherchés et pris en compte comme des facteurs de risque cardiovasculaire (FRCV) à part entière chez la femme. Le niveau de connaissances de ce risque cardiovasculaire (RCV) obstétrical et son degré d’intégration dans les pratiques de prévention cardiovasculaire restent mal connus. Méthodologie : Nous avons élaboré une enquête anonyme en ligne, diffusée entre novembre 2019 et mai 2020 via des réseaux professionnels établis sur deux régions françaises (Hauts-de- France et Occitanie), ciblant des médecins généralistes, des cardiologues / médecins vasculaires, des gynécologues médicaux et des gynécologues-obstétriciens. Résultats : Au total, nous avons récolté les réponses de 556 médecins d’Occitanie (418) et des Hauts-de-France (138). Concernant les connaissances : 8 médecins sur 10 ignorent que les MCV sont la première cause de décès chez les femmes en France ; la moitié des médecins interrogés ignore que les DHG concernent une grossesse sur 10 ; Les DHG ne sont cités spontanément comme des FRCV à part entière que par 1 médecin sur 5; Les gynécologues-obstétriciens et gynécologues médicaux sont les spécialistes qui ont le niveau de connaissances le plus élevé sur le sujet des MCV des femmes et du lien entre DHG et RCV futur. Concernant les pratiques médicales : seulement 1 cardiologue ou médecin généraliste sur 2 recherche des antécédents de PE lors d’une consultation initiale d’une femme jeune ; Moins d’1 médecin sur 3 prévoit une consultation d’annonce auprès des patientes avec antécédent de PE pour les informer de leur RCV; Près d’1 gynécologue sur 10 adresse systématiquement ces patientes à un spécialiste en hypertension artérielle ; Un peu plus d’1 médecin sur 2 organise un bilan d’HTA en cas d’HTA persistante. Enfin, trois-quarts des médecins interrogés se sentent insuffisamment informés sur les spécificités du RCV féminin. Cette enquête a non seulement permis d’objectiver les points à améliorer concernant les connaissances et pratiques des médecins amenés à prendre en charge les DHG mais aussi d’appuyer la nécessité et l’importance de parcours de soins coordonnés cardio-gynécologiques pour optimiser la prévention cardiovasculaire chez les femmes, en particulier en période post-partum de grossesses compliquées de DHG.

  • Directeur(s) de thèse : Madika, Anne-Laure - Mounier-Vehier, Claire

AUTEUR

  • Abane, Elise
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