Titre original :

Les pratiques gynécologiques en médecine générale dans le Nord-Pas-de-Calais en 2020

Mots-clés en français :
  • Médecine générale
  • gynécologie
  • contraception
  • grossesse
  • dépistage

  • Gynécologie
  • Médecine -- Pratique
  • Médecine générale
  • Gynécologie
  • Pratique professionnelle
  • Médecine générale
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2021LILUM228
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 25/06/2021

Résumé en langue originale

Contexte Le départ en retraite de gynécologues non compensé par l’arrivée de jeunes confrères dû au peu de places accordées à l’ECN associé à l’expansion de l’exercice des sages-femmes peut modifier la prise en charge gynécologique des patientes en médecine générale. Objectif principal Réaliser un état des lieux de la pratique gynécologique en médecine générale dans le Nord Pas de Calais en 2020. Objectifs secondaires Identifier les éléments favorisant la réalisation d’actes gynécologiques et les freins à la non-réalisation d’actes gynécologiques en médecine générale. Matériels et méthodes Étude descriptive, transversale quantitative. Questionnaire adressé à un échantillon de médecins généralistes du Nord Pas de Calais par voie électronique portant sur les motifs de consultations en gynécologie en cabinet de médecine générale. Résultats 398 participants,153 questionnaires analysables. Parmi les 153 généralistes,44.4% pratiquaient de la gynécologie où 1/3 voire moins réalisaient des gestes techniques,23.6% initiaient le THS de la ménopause, 20% initiaient le traitement médical de l’endométriose.Les femmes généralistes pratiquaient significativement plus de gynécologie : pose de DIU(p=0.025), retrait d’implant(p=0.028), prise en charge des urgences gynécologiques. Les MG exerçant en MSP sans sage-femme pratiquaient significativement plus de gynécologie par rapport aux MG en MSP avec sage-femme. Les MG installés en groupe ou MSP réalisaient significativement plus la pose/retrait de DIU, le suivi ménopausique comparé aux MG en cabinet individuel. L’élément majeur favorisant la pratique gynécologique était l’accès plus rapide pour la patiente en consultant en médecine générale(90.8%), le frein majeur à la pratique gynécologique était la possibilité d’un suivi de la patiente par une sage-femme à proximité (61.4%). Conclusion Les médecins généralistes pratiquaient pour la plupart l’ensemble des thèmes que l’on rencontre en gynécologie. D’ici 15 ans, réaliser une nouvelle étude sur les pratiques gynécologiques des médecins généralistes du Nord-Pas-de-Calais comparativement à 2020 nous orienterait sur les différences apparues avec la féminisation de la médecine générale, l’augmentation du nombre de MSP et la diversification d’activité des sages-femmes. Dans les années futures, les médecins généralistes assureront ils davantage ou moins le suivi gynécologique de leurs patientes ?

  • Directeur(s) de thèse : Bayen, Marc

AUTEUR

  • Drubay, Angèle
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