Titre original :

Evaluation de paramètres du couplage ventriculo-artériel chez des patients à un mois en post-infarctus et implications pronostiques à un an de suivi

Mots-clés en français :
  • Couplage ventriculo-artériel
  • rigidité artérielle
  • insuffisance cardiaque
  • syndrome coronaire aigu
  • échographie cardiaque 3D

  • Syndrome coronarien aigu
  • Échocardiographie tridimensionnelle
  • Fonction ventriculaire
  • Rigidité artérielle
  • Syndrome coronarien aigu
  • Échocardiographie tridimensionnelle
  • Fonction ventriculaire
  • Rigidité vasculaire
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Cardiologie et maladies vasculaires
  • Identifiant : 2019LILUM285
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 18/09/2019

Résumé en langue originale

Contexte : Le syndrome coronarien aigu (SCA) et sa morbi-mortalité restent un problème de santé publique. L’analyse de l’interaction entre le coeur et son système vasculaire d’aval est indispensable à la compréhension de la survenue d’évènements cardiovasculaires dans le suivi des cardiopathies. De nouvelles méthodes non invasives permettent d’évaluer ce couplage ventriculo-artériel. Méthode : Tous les patients admis pour SCA en unité de soins intensifs de Lille étaient inclus, avec un suivi prévu à 1 mois et 1 an. A 1 mois, une évaluation du couplage ventriculo-artériel (Ea/Ees), de l’élastance artérielle (Ea) et de l’élastance télésystolique du ventricule gauche (Ees) était réalisée au repos grâce à une échocardiographie et un dispositif non invasif SphygmoCor®, et calculée selon 2 méthodes. A 1 an, un entretien téléphonique avec les patients, médecins traitants et cardiologues relevait la survenue d’évènements cardiovasculaires majeurs (MCE) : décès d’origine cardiovasculaire, hospitalisation pour cause cardiovasculaire, récidive de SCA ou angor avec contrôle coronarographique et accident vasculaire cérébral. En cas d’évènement, les courriers médicaux étaient récupérés. Résultats : De mi-janvier 2018 à mi-septembre 2018, 68 patients ont été inclus, 7 exclus (N=61). Il n’y a aucun perdu de vu, ni à un mois ni à un an. Il y avait 77% d’hommes et la fraction d’éjection du ventricule gauche (FEVG) moyenne était de 50+/-10%. A un an, 10 patients (16,4%) ont présenté un MCE, survenant majoritairement les 3 premiers mois de suivi. En analyse univariée, les facteurs prédictifs de MCE à un an de l’infarctus, sont Ea/Ees par les deux méthodes (respectivement p=0,0002 et p=0,0049), l’Ees (méthode 2, p=0,02), la FEVG (p=0,0016) et la survenue d’insuffisance cardiaque lors de l’hospitalisation initiale (p=0,049) ou selon le stade de NYHA à 1 mois (p=0,028). Selon l’analyse de Cox Backward et la réalisation de la courbe Roc, le meilleur paramètre pronostic capable de prédire la survie sans MCE, est Ea/Ees selon la méthode 1, avec une valeur seuil de couplage de 0,98 au-delà de laquelle le risque de MCE à un an est augmenté (sensibilité 60%, spécificité 88,2%, AUC 0,741). Conclusion : L’évaluation de Ea/Ees, Ea et Ees de manière non invasive est réalisable en pratique clinique quotidienne. Dans le post infarctus, sur une petite cohorte, un couplage selon la méthode 1 à plus de 0,98 à un mois, traduit un risque de MCE augmenté à un an avec une sensibilité de 60% et une spécificité de 88,2%, et ce de manière plus efficace que les paramètres pronostics déjà connus tel que la FEVG et le stade de la NYHA.

  • Directeur(s) de thèse : Seunes, Claire

AUTEUR

  • Leblon, Tiphaine
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