• Langue : Français
• Discipline : Médecine. Pédiatrie
• Identifiant : 2021LILUM269
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 05/07/2021

Résumé en langue originale

Contexte : La boiterie non traumatique de l’enfant est un motif de consultation fréquent aux urgences pédiatriques. L’objectif principal de notre étude était de réaliser une étude épidémiologique des boiteries non traumatiques consultant aux urgences pédiatriques du CHU de Lille, l’objectif secondaire était d’évaluer le protocole lillois de leur prise en charge. Méthode : Nous avons réalisé une étude descriptive rétrospective monocentrique qui regroupait 1028 patients sur la période du 1er Janvier 2016 au 31 Août 2020 consultant pour boiterie non traumatique. Nous avons recueilli des données anamnestiques, cliniques et paracliniques dans une fiche de recueil standardisée. Nous avons analysé le respect de notre protocole des boiteries fébriles et des boiteries de hanches douloureuses non fébriles, et des différents facteurs qui l’influençait. Résultats : Nous avons identifié 83 diagnostics répartis en 12 catégories diagnostiques. Les boiteries fébriles représentaient 21,6% des patients (222/1028). Le diagnostic le plus fréquent était la synovite aiguë transitoire (335/1028, 32,6%). Les infections ostéoarticulaires représentaient 5,8% (60/1028) des consultations, 6ème cause de boiterie non traumatique. Le taux de respect du protocole des boiteries fébriles était de 26,6% (56/218). L’hémoculture était l’examen le moins réalisé. Ce taux de respect du protocole augmente à 56,4% (123/218) lorsqu’on ne tient pas compte de la réalisation de l’hémoculture. Le taux de respect du protocole des boiteries douloureuses de hanche non fébriles était de 47,4% (127/268). L’âge et le recours à un avis chirurgical étaient les facteurs favorisant le respect des protocoles sus-cités. Il existait une variation de diagnostic de 15,3% (157/1028). Le 2nd diagnostic le plus fréquent était la boiterie « indéterminée », de présentation clinique sans gravité et d’évolution favorable. Conclusion : La variabilité des diagnostics retrouvés confirme la difficulté d’élaboration d’un protocole de prise en charge des boiteries non traumatique. La réalisation d’un nouveau protocole simplifié pourrait apporter une meilleure adhésion à ce dernier.