Titre original :

Évaluation du mécanisme d’une insuffisance aortique en IRM : étude comparative à l’échocardiographie

Mots-clés en français :
  • Imagerie par résonance magnétique
  • insuffisance aortique
  • bicuspidie aortique
  • valvulopathies
  • échocardiographie

  • Insuffisance aortique
  • Échocardiographie
  • Échocardiographie transoesophagienne
  • Insuffisance aortique
  • Imagerie par résonance magnétique
  • Échocardiographie
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Radiodiagnostic et imagerie médical
  • Identifiant : 2021LILUM266
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 02/07/2021

Résumé en langue originale

Contexte : Le mécanisme d’une insuffisance aortique (IA) est l’un des facteurs clés de sa sévérité et de sa réparabilité et devrait à ce titre être évalué de manière systématique pour guider la prise en charge chirurgicale. Bien que l’imagerie par résonance magnétique (IRM) cardiaque présente un intérêt certain dans la quantification d’une IA, ses performances pour déterminer son mécanisme n’ont jamais été évaluées. Le but de notre étude est de déterminer les performances de l’IRM dans ce cadre, en utilisant l’échocardiographie comme référence. Méthode : Le mécanisme de l’IA a été évalué en IRM chez 67 patients (81 % d’hommes, d’âge moyen de 46 ans ± 20 ans) par deux évaluateurs puis comparé aux données de l’échocardiographie transthoracique (ETT) et transoesophagienne (ETO). Les IA ont été classées en trois types selon leur mécanisme : type 1, dilatation aortique ; type 2, prolapsus d’une cuspide ; type 3, restriction d’une cuspide. Résultats : En ETT/ETO, 56 patients (83,5 %) présentaient un mécanisme de type 1, 33 patients (49,2 %) un type 2 et 24 patients (35,8 %) un type 3. La concordance entre l’ETT/ETO et l’IRM était respectivement de 74,6 % (k = 0.4), 79,1% (k = 0.58) et 74,6 % (k = 0.44). Le jet de régurgitation était dirigé en ETT/ETO vers la valve mitrale chez 42 patients (62,7 %), vers le septum interventriculaire chez 12 (17,9 %), et central chez 13 (19,4 %). La concordance avec l’IRM était respectivement de 80 % (k = 0.6), 88 % (k = 0.62) et 83,5 % (k = 0.52). Le taux de calcification était classé en 1 = pas de calcification (38,8 %), 2 = calcifications petites et isolées (37,3 %), 3 = calcifications plus volumineuses interférant avec le mouvement des cuspides (16,4 %) et 4 = calcifications étendues à l’ensemble des feuillets avec restriction des mouvements des cuspides (7,5 %). La concordance avec l’IRM était de 44,7 % (k = 0,28). Une bicuspidie aortique a été retrouvée chez 44 patients (65,7 %) avec l’ETT/ETO, soit une concordance de 98,5 % avec l’IRM (k = 0,97). La concordance inter-observateur en IRM était de 89,4 % pour les types 2 et 3 (k = 0.77). Conclusion : La concordance entre l’IRM cardiaque et l’ETT/ETO est modérée dans l’évaluation du mécanisme des IA chroniques et leur réparabilité.

  • Directeur(s) de thèse : Pontana, François

AUTEUR

  • Raad, Naji
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