• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2013LIL2M366
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 18/11/2013

Résumé en langue originale

En France, le recours à l’IVG se stabilise et tend même à augmenter chez les plus jeunes. Les campagnes de santé publique mettent en avant d’autres moyens contraceptifs que la pilule. Parmi eux, l’implant est le plus efficace mais il est peu utilisé. Il est donc intéressant de savoir comment le médecin généraliste l’utilise. Une étude descriptive a été réalisée à partir d’un questionnaire adressé à 134 maîtres de stage des universités. Ce questionnaire portait sur l’utilisation de l’implant, la formation des médecins et leur avis sur une liste de freins potentiels à sa prescription. 108 médecins ont répondu. 52% des répondants le prescrivent, 75% à une fréquence d’un ou moins par mois. 45% des répondants le posent et 44% le retirent. 76% des médecins ont une formation théorique mais 29% la jugent insuffisante. 56% ont une formation pratique et 33% la jugent insuffisante. Les freins les plus retrouvés sont la difficulté de retrait, le manque de formation, la connaissance incomplète du produit, ses effets indésirables et la cotation insuffisante de l’acte. Une partie des médecins ne voit pas d’intérêt possible dans l’utilisation de l’implant chez une femme de mois de 20 ans, de plus de 40 ans, chez la nullipare et comme premier contraceptif. De ce travail, il semble logique de conclure que des actions de formation mériteraient d’être menées, aussi bien sur les indications et contre-indications de l’implant contraceptif que sur les techniques de pose et de retrait.

Résumé traduit

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