Titre original :

Pertinence de prescription des médicaments psychotropes dans les EHPAD et USLD du centre hospitalier Victor Provo de Roubaix selon le score Neuropsychiatric Inventory

Mots-clés en français :
  • Personnes âgées
  • psychotropes
  • prescription
  • NPI
  • EHPAD

  • Psychotropes
  • Personnes âgées -- Santé et hygiène
  • Établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes
  • Scores en médecine
  • Psychoanaleptiques
  • Sujet âgé de 80 ans ou plus
  • Maisons de retraite médicalisées
  • Évaluation des pratiques médicales par des pairs
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2021LILUM223
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 24/06/2021

Résumé en langue originale

Contexte : En France, la prescription des psychotropes est importante chez la personne âgée et particulièrement en institution où plus d’un patient sur deux les consomme. Ils sont cependant à l’origine d’une iatrogénie importante. Afin d’améliorer leur prescription, une évaluation des pratiques professionnelles a été réalisée dans trois résidences pour personnes âgées d’un Centre hospitalier du Nord de la France. L’objectif du travail était d’évaluer la pertinence de prescription selon le score NPI. Méthode : Une étude observationnelle, rétrospective, multicentrique a été menée dans les trois résidences (EHPAD et USLD) du Centre Hospitalier de Roubaix. Les données démographiques, thérapeutiques et biologiques ont été recueillies à partir des dossiers informatisés. L’analyse des prescriptions s’est basée sur la présence d’un NPI>2, la présence d’une justification en commentaire sur le dossier du médecin généraliste, du médecin psychiatre ou d’une psychologue. Résultats : Au total 294 résidents ont été inclus, la majorité de la population était féminine et l’âge moyen était de 86 ans. Le pourcentage de de résidents bénéficiant d’une prescription de psychotrope était de 68 % (n=200). La prévalence des troubles cognitifs chez les patients sous psychotropes était de 62% (n=124), et celle d’un syndrome dépressif était de 28 % (n=56). Sur la totalité des prescriptions de psychotrope, la justification était présente dans 91.5 % (n=183) des dossiers, avec 73.2 % (n=145) de commentaire du médecin généraliste, 29.3 % (n=58) de commentaire du psychiatre ou psychologue et 15.6 % (n=19) par NPI tracé et supérieur à 2. Conclusion : Il existe une prévalence importante de prescription des psychotropes en milieu institutionnalisé. La validation de ces prescriptions par le score NPI seul n’était pas suffisante. Bien que justifiées par des commentaires cliniques pertinents dans la plupart des cas, ces prescriptions gagneraient en fiabilité si elles étaient validées, entre autres, par une échelle standardisée comme l’est le NPI.

  • Directeur(s) de thèse : Lefebvre, Jean-Marc

AUTEUR

  • Scotte, Margaux
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