Titre original :

Évaluation du test GeneXpert® MRSA/SA SSTI pour le diagnostic des infections des ostéosynthèses, des arthrodèses et des pseudarthroses

Mots-clés en français :
  • Infection sur matériel
  • bio marqueurs
  • gène MecA
  • CRIOAC

  • Ostéosynthèse
  • Os -- Infections
  • Antibiothérapie
  • Ostéosynthèse
  • Résistance à la méticilline
  • Diagnostic
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Chirurgie orthopédique et traumatologique
  • Identifiant : 2021LILUM217
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 23/06/2021

Résumé en langue originale

Introduction : Le test PCR GeneXpert® MRSA/SA SSTI (PCR) permet la détection précoce des Staphylocoques résistants à la méticilline. Nous avons mené une étude rétrospective chez des patients porteurs d’un matériel d’ostéosynthèse non prothétique dans le but : de définir les performances diagnostiques du test PCR, d’identifier le taux d’échec de prise en charge et de chercher les facteurs de risque d’avoir un résultat faux-négatif (FN). Matériel et Méthodes : Les résultats des tests PCR et les cultures conventionnelles pour des infections ostéo-articulaires sur matériel non prothétiques sur quatre ans (2012-2016) ont été comparés pour identifier : les valeurs diagnostiques du test PCR et le taux d’antibiothérapies adaptées. Les échecs de prise en charge infectieuse entre les résultats du groupe FN et les autres ont été comparés. Nous avons cherché des facteurs de risques d’avoir un résultat faux négatif. Résultats : Après analyse de 419 PCR, la sensibilité était de 42,86%, la spécificité de 96,82%, la VPP 60% et la VPN 93,83%. Le taux d’antibiothérapies adaptées était de 90,94% (381/419) et 9,06% (38/419) étaient inadaptées. Les taux de patients pour lesquels la prise en charge infectieuse a échoué n’étaient pas significativement différents entre les deux groupes (Groupe FN : 20,8% ; autre groupe : 17,7%, HZ = 1,12 (IC95 0,47-2,69, p = 0,79)). Une ouverture cutanée lors du traumatisme initial (p= 0,05) et de multiples groupes bactériens aux cultures (p < 0,001) étaient des facteurs de risque d’avoir un résultat FN. Conclusion : Le test PCR permet de diminuer la durée d’antibiothérapie à large spectre mais engendre un défaut de couverture antibiotique dans 9,06% des cas.

  • Directeur(s) de thèse : Martinot, Pierre

AUTEUR

  • Martin, Théo
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