Titre original :

Bon usage des anticoagulants oraux directs : adéquation entre prescription en médecine générale et recommandations d’usage

Mots-clés en français :
  • Anticoagulant oraux directs
  • soins primaires
  • conformités de prescription

  • Nouveaux anticoagulants oraux directs
  • Prescription médicamenteuse
  • Soins de santé primaires
  • Anticoagulants
  • Ordonnances médicamenteuses
  • Revue des pratiques de prescription des médicaments
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2021LILUM209
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 22/06/2021

Résumé en langue originale

Introduction : La prescription des anticoagulants oraux (AOD) (APIXABAN, RIVAROXABAN et DABIGATRAN) est en progression constante depuis leur arrivée sur le marché en 2009. Pourtant, les AOD peuvent poser des difficultés dans leur prescription et leur suivi chez les patients ayant une insuffisance rénale, une insuffisance hépatique ou chez les patients âgés de plus de 75 ans. L’objectif principal de cette étude était d’analyser l’adéquation entre la prescription des AOD en soins primaires et les recommandations d’usage. Parmi les objectifs secondaires, nous analyserons les facteurs de risque d’avoir une prescription inadéquate d’un anticoagulant oral direct en fonction du profil du patient. Méthode : Il s’agit d’une étude descriptive, rétrospective et monocentrique. Les critères d’inclusion étaient les sujets d’au moins 18 ans, ayant un AOD dans leur traitement à domicile, et ayant séjourné dans le service de Médecine Polyvalente de Post-urgence au sein du CHU de Lille entre le 1er janvier 2019 et le 31 décembre 2019. La posologie conforme d’AOD selon les recommandations de l’ANSM a été déterminée puis comparée à la posologie réellement prescrite. Résultats : Nous ne constatons pas de prescription hors AMM des AOD dans notre population. Sur 117 patients inclus, 28 patients (23,9%), ayant une prescription d’AOD au long cours en médecine de ville, présentent une posologie inadéquate selon les recommandations de l’ANSM. Le sous dosage de l’AOD s’avère être l’inadéquation la plus représentée à 17,1% de la population. Il existe une différence significative de score CHADSVASC plus élevé dans le groupe de prescription inappropriée (p=0,047). Conclusion : Nous constatons un pourcentage significatif de prescriptions à posologie inadéquate d’AOD en médecine de ville même si les indications de prescription sont adaptées. Notre étude ne permet pas d’identifier de mécanismes expliquant cette inadéquation. La tendance actuelle étant à l’augmentation de la prescription des AOD, il est nécessaire d’avoir une vigilance accrue quand nous sommes amenés à prescrire des AOD.

  • Directeur(s) de thèse : Lambert, Marc

AUTEUR

  • Chavaudra, Mélanie
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