Titre original :

Intérêt de la prescription de méthylphénidate dans la prise en charge des dépendances aux psychostimulants (cocaïne, amphétamines, métamphétamines)

Mots-clés en français :
  • Psychostimulants
  • cocaïne
  • amphétamines
  • méthamphétamine
  • méthylphénidate
  • addiction
  • dépendance
  • substitution
  • abstinence
  • TDAH
  • TUS

  • Méthylphénidate
  • Toxicomanie
  • Méthylphénidate
  • Troubles liés à la cocaïne
  • Troubles liés aux amphétamines
  • Littérature de revue comme sujet
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Psychiatrie
  • Identifiant : 2021LILUM176
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 10/06/2021

Résumé en langue originale

Introduction : Les dépendances aux psychostimulants sont devenues un grave problème de santé publique avec une prévalence en forte augmentation à travers le monde. S’agissant de pathologies chroniques et récidivantes, leur prise en charge est mise à mal par un fort taux d’échecs et des rechutes à répétition. Cependant, aucun traitement médicamenteux spécifique n’est actuellement approuvé dans cette indication. Le MPH (méthylphénidate), utilisé en France dans le TDAH de l’enfant, pourrait augmenter les chances de succès d’une abstinence. Son utilisation pourrait constituer une nouvelle option thérapeutique intéressante. Objectif : Evaluer l’intérêt de la prescription de MPH dans le cadre de la prise en charge des patients présentant une dépendance aux psychostimulants comme la cocaïne, les amphétamines ou la méthamphétamine. Matériel et méthodes : Une revue de la littérature a été réalisée. La base de données PubMed a été explorée jusqu’en février 2021 avec l’algorithme suivant : (((cocaine dependence) OR (psychostimulant dependence) OR (amphetamin dependence)) AND ((methylphenidate treatment)) OR (methylphenidate substitution))). 10 ECR ont été inclus dans cette recherche. Les ECR inclus évaluent tous l’intérêt et l’efficacité du MPH comme traitement des patients dépendants à des psychostimulants. La présence d’un groupe MPH et d’un groupe placebo dans toutes les études permet d’avoir un niveau de preuve satisfaisant. Résultats : Cette revue de la littérature a montré initialement des résultats mitigés. 6 études sur les 10 études incluses dans ce travail ne retrouvent pas de supériorité lors de l’utilisation du méthylphénidate par rapport au placebo dans la prise en charge des patients dépendants aux psychostimulants. Cependant, des freins à une efficacité optimale ont pu être mis en évidence. Une durée de traitement étudiée trop courte ainsi que des posologies possiblement trop faibles pour la population de patients concernés ont été évoqués. Discussion : Devant des résultats néanmoins encourageants de certaines études, il semble intéressant de mener des recherches plus approfondies. Une durée de traitement plus longue et des posologies plus élevées permettraient probablement d’augmenter l’efficacité du MPH dans cette indication.

  • Directeur(s) de thèse : Saoudi, Hugo

AUTEUR

  • Tritschler, Vincent
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