Titre original :

Prévention de l’obésité en médecine générale, point de vue des adolescents : étude menée dans trois lycées de l’Arrageois en 2020

Mots-clés en français :
  • Prévention
  • obésité
  • adolescence
  • prise en charge de l’adolescent en médecine générale
  • freins à la prévention

  • Adolescents obèses
  • Obésité
  • Médecins généralistes
  • Obésité pédiatrique
  • Enquêtes et questionnaires
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2021LILUM154
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 03/06/2021

Résumé en langue originale

Contexte : L’obésité chez les adolescents est en progression constante. En 2017, l’OMS dénombrait 18% d’enfants en surpoids dont 5% étaient obèses. Un des leviers susceptible de réduire la prévalence de l’obésité serait d’agir en amont par la prévention. Cependant l’adolescence est une période de transition avec des difficultés de prise en charge pour le médecin généraliste, nous nous sommes donc intéressés au point de vue des adolescents afin d’identifier des pistes d’amélioration. Méthode : Étude épidémiologique, descriptive, quantitative, rétrospective réalisée dans trois lycées d’Arras chez les adolescents de 14 à 18 ans par auto-questionnaire de 19 questions fermées et une ouverte. Celui-ci a été distribué par le biais de leur plateforme de travail grâce à l’outil informatique. Résultats : 1269 questionnaires ont été remplis complètement, soit un taux de réponse de 41,96% sur l’ensemble des lycéens interrogés. La majorité d’entre eux (87%) sont en faveur du dépistage de l’obésité par la mesure de la taille et du poids. 57% des adolescents sondés pensent que le sujet de la prévention de l’obésité doit être abordé en consultation quel que soit leur poids. Sur la question de l’abord du sujet en consultation, 78% souhaiteraient que leur accord soit obtenu avant de poursuivre la discussion, 48% aimeraient que les parents quittent la pièce, 47% attendent des conseils sur l’alimentation et l’activité physique et 29% aimeraient qu’on leur propose de revenir en consultation spécifiquement pour ce problème. Après notre étude, 64% des adolescents ont changé d’avis sur le rôle du médecin généraliste dans la prévention de l’obésité. Conclusion : Les adolescents sont favorables à la prévention de l’obésité en médecine générale. Pour améliorer cette prise en charge il est important de réaliser une consultation centrée sur le patient et que son accord soit donné au préalable. Il pourrait être intéressant de délivrer des conseils sur l’alimentation et l’activité physique par le biais de canaux adaptés à l’adolescent comme les applications mobiles, tout en veillant à préserver les adolescents plus vulnérables à risque de restriction cognitive et troubles du comportement alimentaire.

  • Directeur(s) de thèse : Andrieux, Séverine

AUTEUR

  • Gillot, Louise
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