• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2021LILUM046
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 18/03/2021

Résumé en langue originale

Contexte : L’activité physique est un déterminant de santé comme l’attestent les recommandations de l’OMS. Depuis 2017, les médecins français peuvent prescrire de l’Activité Physique Adaptée (APA), une activité physique supervisée qui tient compte des limitations fonctionnelles. Cependant concernant l’AVC, rares sont les études qui se sont intéressées à la comparaison entre une activité physique non supervisée (APNS) et une activité physique adaptée. Matériels et méthodes : Il s’agit d’une revue systématique de la littérature effectuée à partir de quatre bases de données, réalisée entre juin et septembre 2020, par deux investigateurs. Les mots-clés de recherche MESH étaient « Exercise therapy », « Exercise » et « Stroke ». Résultats : Huit articles ont été inclus, permettant de comparer les programmes d’APA et l’APNS sur des critères de jugements fonctionnels, psychologiques, physiologiques, de qualité de vie et de survenue de complications. Certaines études ont montré une plus grande efficacité de leurs programmes d’APA par rapport aux APNS en ce qui concerne des critères de jugement fonctionnels ainsi qu’une diminution plus importante des fractures à distance chez les participants des groupes d’APA. Conclusion : Pour les AVC, la supériorité des programmes d’APA sur les APNS est suggérée dans quelques études sur certains critères de jugement, apportant un niveau de preuve insuffisant pour en établir une preuve formelle. La recherche doit continuer à évaluer la supériorité de ces programmes en post AVC. Aussi, des recherches futures pourraient s’intéresser au contenu optimal des séances d’APA dans le post AVC.