Titre original :

Échecs d’identification dentaire et inhumations sous X : aspects éthiques

Mots-clés en français :
  • Échecs d’identification
  • inhumations sous X

  • Odontostomatologie médico-légale
  • Identification des personnes
  • Dents -- Identification
  • Odontologie légale
  • Anthropologie médicolégale
  • Déontologie dentaire
  • Langue : Français
  • Discipline : Chirurgie dentaire
  • Identifiant : 2020LILUC094
  • Type de thèse : Doctorat de chirurgie dentaire
  • Date de soutenance : 11/12/2020

Résumé en langue originale

L’identification formelle d’une personne est une nécessité absolue et les enjeux juridiques et humains qui en découlent sont d’une grande importance. Pour aboutir à une identification de certitude, l’identification odontologique peut être employée. Cette méthode est particulièrement compétente dans les cas où le corps est dégradé et/ou à l’état de squelette. Cependant, malgré sa fiabilité, ses indications restent encore trop restreintes. Les échecs de la méthode, souvent liés à de mauvaises indications, ne concourent pas à sa revalorisation. L’échec d’identification est un problème inconcevable tant ses conséquences sont graves. Les échecs sont impossibles à quantifier réellement : les données chiffrées concernant les personnes disparues, les identifications inabouties et les personnes inhumées sous X ne sont pas disponibles. L’objectif de ce travail est de mettre en exergue le lien entre les échecs d’identification et les inhumations sous X en France. Les sources des échecs sont nombreuses et variées, elles émanent parfois d’erreurs de transcription commises par les professionnels dentaires au sein des dossiers dentaires. La difficulté d’accès au dossier dentaire et la mauvaise tenue de ce dernier sont pointées du doigt en France. D’autre part la CNIL rend impossible le croisement des fichiers d’identification et de disparitions. Des mesures pour réduire les échecs et leurs conséquences se mettent progressivement en place avec l’aide du Conseil de l’Ordre National des Chirurgiens-Dentistes et de l’Association Française d’Identification Odontologique. Une adaptation de la législation en matière de tenue des dossiers dentaires et un assouplissement des mesures édifiées par la CNIL sont des pistes à explorer pour réduire le nombre d’identifications inabouties.

  • Directeur(s) de thèse : Bécart, Anne

AUTEUR

  • Duflos, Clémence
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