Titre original :

Analyse rétrospective des accidents d’exposition au sang déclarés au CHU de Lille entre 2017 et 2019

Mots-clés en français :
  • Accident d’exposition au sang
  • médecine du travail
  • prévention

  • Accidents d'exposition au sang
  • Accidents d'exposition au sang
  • Travail -- Accidents -- Déclaration
  • Hôpitaux -- Personnel
  • Pathogènes transmissibles par le sang
  • Accidents du travail
  • Accidents du travail
  • Personnel hospitalier
  • Précautions universelles
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine du travail
  • Identifiant : 2021LILUM093
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 21/04/2021

Résumé en langue originale

Contexte : Les accidents d’exposition au sang (AES) constituent un risque de transmission des virus de l’hépatite B ou C et du VIH chez le personnel du CHU de Lille. Chaque année de nombreux AES sont déclarés en médecine du travail, sans avoir un système informatique qui permettrait de les analyser. Objectif : L’objectif principal de notre travail était d’analyser les modalités de survenue des AES déclarés, afin de pouvoir agir en prévention. Méthode : Nous avons réalisé une analyse rétrospective descriptive sur l’ensemble des AES déclarés dans le service de Médecine du travail du CHU de Lille entre janvier 2017 et décembre 2019. Pour chaque AES, les données ont été recueillies à partir des fiches de recueil AES et du dossier médical en santé au travail. Résultats : 1350 accidents d'exposition au sang ont été déclarés. 68,3% des AES était provoqué par piqure. La principale profession concernée était celle des infirmières (29.9%), suivi après par les internes (14,5%). Les taches les plus représentés étaient les actes infirmiers avec un pourcentage de 28,5% et les actes chirurgicaux (21,7%). Dans 9,8% des cas une tierce personne était impliquée dans la survenue de l’AES. Dans 1 accident sur 10, au moins une des sérologies était positive. Seulement 33 accidents ont nécessité une thérapie post exposition, qui a été instaurée plus fréquemment aux urgences (p<0,001). Seulement 60% des agents ont fait le suivi proposé par l’équipe de médecine du travail et 96,5% des agents avaient une immunité post vaccinale contre le VHB. Concernant les équipements de protection individuelle, les gants étaient portés dans 76,53% des cas d’accidents percutanés, mais pour les accidents par projection seulement 6,38% des agents portaient une protection. Conclusion : La présente enquête nous a permis d’identifier les caractéristiques des AES déclarés dans notre établissement et de repérer les points à améliorer dans la prévention. Il faudra continuer de sensibiliser les agents au risque de transmission virale et au respect des précautions standard et développer l’usage du matériel sécurisé.

  • Directeur(s) de thèse : Dalle, Édouard

AUTEUR

  • Ghiorghita-Ignat (Ghiorghita), Andreea
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