Titre original :

Expérience sensible des femmes non dépistées par frottis cervico-utérin ayant réalisé un test-HPV sur un échantillon vaginal auto-prélevé à l’aide d’un dispositif remis par leur médecin généraliste

Mots-clés en français :
  • Cancer col de l’utérus
  • dépistage
  • auto-prélèvement vaginal
  • HPV
  • médecin généraliste
  • expérience sensible

  • Col de l'utérus
  • Papillomavirus humains
  • Prélèvements (diagnostic)
  • Tumeurs du col de l'utérus
  • Dépistage précoce du cancer
  • Papillomaviridae
  • Auto-examen
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2021LILUM095
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 21/04/2021

Résumé en langue originale

Contexte : Le cancer du col de l’utérus est encore insuffisamment dépisté en France. L’étude PaCUDAHL-Gé avait pour but de comparer le taux de participation de l’auto-prélèvement vaginal (APV) pour la recherche du papillomavirus humain et le frottis cervico-utérin, proposés par le médecin généraliste. Notre étude ancillaire visait à décrire l’expérience sensible des femmes ayant fait cet APV. Méthode : Nous avons recruté par téléphone, après accord donné à leur médecin généraliste des femmes ayant réalisé l’APV dans l’étude PaCUDAHL-Gé. Un entretien semi-dirigé, en tête-à-tête, était alors réalisé et enregistré suivant un guide d’entretien. Ces entretiens étaient retranscrits puis analysés à l’aide du logiciel NVivo12®, avec triangulation des données entre 2 chercheurs, suivant une analyse phénoménologique. Résultats : 18 femmes ont été recrutées par téléphone sur 203 éligibles pendant 2 ans (octobre 2018 à novembre 2020), 5 ont accepté l’entretien, 9 ont refusé de participer et 4 ont retiré leur accord avant l’entretien. La durée moyenne des entretiens était de 21 minutes. Nous avons eu des difficultés de recrutement, n’ayant pas permis d’atteindre la suffisance des données. Néanmoins, les principaux résultats étaient que l’APV remis par le médecin généraliste amenait des femmes ne se sentant pas concernées par le dépistage à le faire, avec une valorisation du geste puisque les femmes le réalisaient elle-même et devenaient actrices de leur santé. Avant le prélèvement, les participantes avaient confiance envers le dispositif Evalynbrush® par son design, la clarté de la notice. Elles avaient moins d’appréhension que pour le frottis cervico-utérin. Pendant le prélèvement, toutes le trouvaient simple d’utilisation et non douloureux. Après le prélèvement, elles évoquaient un gain de temps et une simplicité d’envoi postal. Le vécu des résultats n’avait pas montré d’anxiété particulière et il n’y avait eu aucune critique négative sur le délai d’attente. Toutes avaient émis le souhait de poursuivre le dépistage avec l’APV et de poursuivre les examens si les résultats de l’APV étaient positifs. Conclusion : L’APV dans le cadre du dépistage organisé du cancer du col de l’utérus pour les femmes ne voulant pas réaliser le frottis cervico-utérin semble être une alternative très intéressante, surtout si celui-ci est expliqué et remis par le médecin traitant. Ces premiers résultats pourront être une base pour des études ultérieures.

Résumé traduit

Background: Cervical cancer is still insufficiently detected in France. The aim of the PaCUDAHL-Gé study was to compare the participation rate of the vaginal self-sampling (VPA) for human papillomavirus detection and the pap smear, proposed by the general practitioner. Our ancillary study aimed to describe the sensitive experience of women who have had this VPA. Method: We selected women by phone and gave agreement to their general practitioner. Then, we recruited women who had performed VPA in the PaCUDAHL-Gé study. A semi-structured, one-to-one interview, was conducted and recorded according to an interview guide. These interviews were transcribed and analyzed using NVivo12® software, with data triangulation between 2 researchers, following a phenomenological analysis. Results: 18 women were recruited by phone among 203 eligible for 2 years (October 2018 to November 2020), 5 women accepted the interview, 9 refused to participate and 4 withdrew their agreement before the interview. The average duration of the interviews was 21 minutes. We had difficulties to recruit. That is why we had an insubstantial amount of data. However, the main results were that the VPA delivered by the general practitioner led women who did not feel concerned by screening to do so, with an enhancement of the gesture since the women performed it themselves and became active in their health. Before the sample, the participants had confidence in the Evalynbrush® device by its design, the clarity of the instructions. They were less apprehensive than the Pap smear. During the harvest, all found it easy to use and painless. After the sample, they spoke of saving time and making mailing easier. Experience of the results did not show any particular anxiety and there were no negative reviews about the wait time. All expressed the wish to continue screening with the VPA and to continue the tests if the results of the VPA were positive. Conclusion: VPA as part of organized screening for cervical cancer for women who do not want to perform the cervical smear seems to be a remarkably interesting alternative, especially if it is explained and given by the family doctor. These first results could be a basis for further studies.

  • Directeur(s) de thèse : Favre, Jonathan

AUTEUR

  • Decaudin, Pauline
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