• Langue : Français
• Discipline : Médecine. Chirurgie générale
• Identifiant : 2019LILUM127
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 24/05/2019

Résumé en langue originale

CONTEXTE. Le cancer du sein est le cancer féminin le plus diagnostiqué dans le monde. Dans l’arsenal du chirurgien plasticien, les méthodes de reconstruction autologues sont les plus abouties mais nécessitent un site donneur pour lequel la patiente doit accepter les cicatrices et les éventuels déficits fonctionnels. Le projet Mat(t)isse utilise le concept de Chambre d’Ingénierie Tissulaire pour obtenir une méthode simple, autologue, non pourvoyeuse de séquelle, de volume suffisant, en un seul temps opératoire. L’objectif du travail était l’évaluation anatomique des lambeaux de tissu adipeux applicables au projet Mat(t)isse chez la femme. METHODES. Un cahier des charges définissant le lambeau Mat(t)isse idéal, par des critères indispensables et préférables, a permis de screener l’ensemble des lambeaux potentiels. Quatre lambeaux ont été inclus à un travail anatomique sur 10 sujets permettant l’étude de 80 clusters anatomiques, le prélèvement de 40 lambeaux et la réalisation de 10 reconstructions mammaires Ma(t)isse. Les données recueillies comprenaient notamment des informations sur le lambeau (aire de la palette, longueur utile, ratio poids lambeau/poids mastectomie) et son pédicule (nombre, diamètre du pédicule dominant). RESULTATS. Trois lambeaux sont validés pour le projet Mat(t)isse : le LTA(P)f, lambeau perforant ou axial basé sur l’artère thoracique latérale, le LICAPf, lambeau perforant basé sur l’une des artères intercostales latérales et le SEAPf, lambeau perforant basé sur le pédicule épigastrique supérieur. Le cluster des perforantes est défini pour chacun d’eux, la technique chirurgicale est exposée ainsi que le planning préopératoire et opératoire. CONCLUSION. Ce travail préparatoire à la phase d’essai clinique a permis de valider trois lambeaux de tissu adipeux applicables au projet Mat(t)isse chez la femme. A terme, ce projet innovant est susceptible d’enrichir l'arsenal thérapeutique du chirurgien reconstructeur.