Titre original :

Effets de l’inhibition du cortex pariétal postérieur controlésionnel sur le mouvement de pointage du membre supérieur parétique en post AVC : résultats préliminaires

Mots-clés en français :
  • AVC
  • cortex pariétal postérieur
  • rTMS
  • EEG
  • rééducation
  • tâche de pointage

  • Maladies cérébrovasculaires
  • Récupération fonctionnelle
  • Cortex pariétal
  • Stimulation magnétique transcrânienne
  • Accident vasculaire cérébral
  • Réadaptation après un accident vasculaire cérébral
  • Lobe pariétal
  • Stimulation magnétique transcrânienne
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine physique et réadaptation
  • Identifiant : 2021LILUM082
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 13/04/2021

Résumé en langue originale

Contexte La modulation du cortex pariétal postérieur (PPC), zone d’intégration sensori-motrice directement connectée à l’aire motrice primaire (M1), par la stimulation magnétique transcrânienne répétitive (rTMS) pourrait avoir un impact sur la récupération des troubles moteurs en post-AVC. Objectifs L’objectif principal était d’étudier l’effet d’une séance de rTMS inhibitrice sur le PPC controlésionnel (vs SHAM), sur le temps de réalisation d’un mouvement de pointage avec le membre supérieur parétique en post-AVC. Les objectifs secondaires portaient sur les autres paramètres spatio-temporels du mouvement et l’activation corticale au décours du mouvement. Méthode Il s’agissait d’une étude préliminaire prospective contrôlée contre placebo, randomisée, en simple aveugle et en cross-over. L’étude se déroulait en 2 visites séparées d’une semaine. Lors de chaque visite, l’acquisition des paramètres spatio-temporels du mouvement de pointage (temps de réaction, temps de mouvement, valeur et latence du pic de vitesse, linéarité, régularité), de l’excitabilité de M1 et de l’EEG (analyse des désynchronisations liées à l’évènement (ERD)) était réalisée avant puis dans les 30 minutes suivant l’application d’une session de rTMS en mode thêta-burst continu (cTBS) ou d’une stimulation SHAM sur le PPC. Le niveau de déficience motrice était évalué au début de la première visite par l’échelle de Fugl-Meyer. Résultats Sept patients ont été inclus. Après le protocole de rTMS, l’excitabilité de M1 du coté lésé était significativement augmentée. Concernant les paramètres cinématiques du mouvement, aucune modification des paramètres temporels n’a été mise en évidence. On retrouvait une tendance à l’amélioration des paramètres spatiaux du mouvement (linéarité et régularité) après rTMS, également retrouvée après stimulation SHAM. À l’échelon individuel, le temps de mouvement était diminué après cTBS chez cinq patients. Les ERD alpha et bêta autour du mouvement ont été analysées chez quatre sujets ; la rTMS tendait à majorer l’amplitude de désynchronisation chez trois patients dans la bande alpha et chez deux patients dans la bande bêta. Conclusion Une session unique d’inhibition du PPC controlésionnel majore l’excitabilité de M1 du coté lésé et pourrait, chez certains patients, améliorer les paramètres spatio-temporels du mouvement de pointage et l’activité corticale au décours du mouvement.

  • Directeur(s) de thèse : Allart, Étienne

AUTEUR

  • Rosselin, Charlotte
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