Titre original :

Don d’ovocytes au CHRU de Lille entre 2016 et 2019 : comparaison entre donneuses nullipares et multipares, données épidémiologiques, facteurs pronostiques de grossesse évolutive

Mots-clés en français :
  • Don d’ovocytes
  • parité
  • grossesse

  • Dons d'ovocytes
  • Femmes nullipares
  • Femmes multipares
  • Grossesse
  • Parité (obstétrique)
  • Don d'ovocytes
  • Grossesse
  • Parité
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Génétique Médicale
  • Identifiant : 2021LILUM083
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 14/04/2021

Résumé en langue originale

Contexte : Suite à la révision des lois de bioéthique en 2011 et la parution de ses décrets d’application en 2015, le don de gamètes est autorisé pour les hommes et les femmes n’ayant jamais procréé. Cela a permis une augmentation du nombre de donneuses d’ovocytes dans un contexte où les couples en attente de gamètes sont toujours plus nombreux et le délai d’attente long. Il est intéressant de se demander si les résultats des dons des femmes nullipares sont les mêmes que pour les donneuses multipares. Méthode : Cette étude observationnelle rétrospective réalisée au CHRU de Lille avait pour objectifs d’étudier les données épidémiologiques des donneuses d’ovocytes, de comparer les donneuses nullipares et multipares, ainsi que d’analyser les facteurs pronostiques de grossesse évolutive. Nous avons inclus dans l’analyse tous les dons réalisés entre 2016 et 2019. Résultats : 185 donneuses (dont 66 nullipares et 119 multipares) ont été inclues dans l’étude. Il y a eu 189 ponctions et les ovocytes recueillis ont été attribués à 199 couples receveurs, par le biais de 284 cycles d’ICSI. Les donneuses nullipares sont significativement plus jeunes que les multipares. Les dons ayant permis le plus de grossesses évolutives sont ceux de femmes plus jeunes, ayant une meilleure réserve ovarienne, et pour qui plus d’ovocytes matures ont été recueillis lors de la ponction. Il n’y avait pas de différence significative en terme de grossesse que le don soit issu d’une femme nullipare ou multipare. Les taux de grossesse par transfert d’embryon frais dans notre étude sont : 39,15% pour les grossesses débutantes et 30,23% pour les grossesses évolutives. Les taux cumulatifs de grossesses pour les couples receveurs sont 60,3% pour les grossesses débutantes et 43,7% pour les grossesses évolutives. Conclusion : Dans le parcours d’une donneuse, il est important de connaître les facteurs pronostiques de grossesse; le but étant d’obtenir plus d’ovocytes matures pour permettre des chances de grossesse à la receveuse, tout en évitant au maximum la prise de risque pour la donneuse. Les dons issus de femmes jeunes avec une bonne réserve ovarienne semblent aboutir à plus de grossesse tandis que la parité des donneuses n’a pas d’impact significatif dans notre étude.

  • Directeur(s) de thèse : Keller, Laura

AUTEUR

  • Decouvelaere (Gruchala), Philippine
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