Titre original :

Mise en place de l’étude EFADDIAP : analyse de la population à l’inclusion

Mots-clés en français :
  • Pied diabétique
  • activité physique
  • décharge

  • Pied diabétique
  • Pied
  • Diabètes
  • Exercices physiques
  • Diabétiques
  • Pied diabétique
  • Plaies et blessures
  • Complications du diabète
  • Traitement par les exercices physiques
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Endocrinologie et métabolismes
  • Identifiant : 2021LILUM088
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 19/04/2021

Résumé en langue originale

Contexte : Le diabète est un des problèmes majeurs de santé publique et une des plus importantes sources de dépense de soins. Les plaies du pied diabétique représentent à elles seules plus d’un milliard d’euros dépensés par an. La cicatrisation est longue et contraignante pour le patient. Plusieurs paramètres entrent en ligne de compte pour la cicatrisation : équilibre métabolique, décharge, maitrise des infections, soins locaux et état vasculaire satisfaisant. L’étude EFADDIAP est une étude pilote visant à déterminer la faisabilité d’un programme d’activité physique douce au domicile respectant la décharge des plaies, afin de pouvoir lancer une étude de plus grande ampleur et de déterminer les bénéfices de cette activité sur les patients présentant une plaie du pied diabétique. Méthode : Notre étude se concentre sur un seul groupe de patients. Le programme d’activité physique est proposé aux patients réunissant les critères d’inclusion sans critères de non-inclusion. Nous observons l’assiduité des patients sur 3 mois, d’autres paramètres comme la qualité de vie des patients ou leur équilibre glycémique sont mesurés. Résultats : 69 patients ont été inclus dans l’étude. L’âge moyen est de 69 ans et 11 mois, 97% présentent un diabète de type 2, 83% sont atteints d’une neuropathie, 56,5% d’une artériopathie. La médiane d’évolution du diabète est de 5 mois, la médiane de taille des plaies est de 15 millimètres. L’analyse du questionnaire DFS a montré que les plaies du pied diabétiques avaient un impact sur la population étudiée. Des domaines de la vie quotidienne comme les loisirs ou les actes de la vie quotidienne ont été dégradés par la pathologie. D’autres domaines ont quant à eux été moins impactés, comme les rapports amicaux ou familiaux, les patients se sentant même plus soutenus dans cette épreuve. L’impact psychologique des plaies est également très important puisque la majorité des patients éprouve des sentiments négatifs quant à l’avenir de leur pathologie, notamment sur l’absence de cicatrisation ou sur une amputation. Conclusion : La population de l’étude est représentative de la population générale des patients atteints de plaies du pied diabétique. Si l’étude est positive, une étude à plus grande échelle pourra être lancée. Certains paramètres devront être adaptés afin de limiter certains biais.

  • Directeur(s) de thèse : Baudoux, Florence

AUTEUR

  • Brégand, Jean-Baptiste
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