Titre original :

Relargage des ions métalliques après arthroplastie de resurfaçage de hanche et prothèses de genou : à propos d’une série rétrospective de 208 cas

Mots-clés en français :
  • Arthroplastie
  • prothèse
  • ions
  • hanche
  • resurfaçage
  • genou

  • Arthroplastie
  • Prothèses de hanche
  • Prothèses de genou
  • Arthroplastie
  • Prothèse de hanche
  • Prothèse de genou
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Chirurgie générale
  • Identifiant : 2021LILUM059
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 26/03/2021

Résumé en langue originale

Introduction : Les arthroplasties de hanche à couple de frottement métal métal entraînent un relargage d’ions métalliques. La configuration particulière des resurfaçages de hanche prévient ces implants de la corrosion à l’interface tête col. Parallèlement, comme tout implant, les prothèses de genou subissent une corrosion au moins passive. Hypothèse : Cette étude rétrospective cas témoin analyse le dosage des ions Cobalt, Chrome et Titane chez des patients porteurs d’une arthroplastie de resurfaçage de hanche versus prothèse de genou à 1 an de recul minimal. L’hypothèse était qu’il n'existait pas de différence en termes de relargage ionique entre resurfaçage de hanche et prothèses de genou. Matériel et méthode : Soixante-seize patients opérés d’une arthroplastie de genou ont été comparés à une cohorte de cent trente-deux patients opérés d’un resurfaçage de hanche. Les concentrations sanguines en Cobalt, Chrome et Titane préopératoire, à 6 mois et 12 mois post opératoire ont été recueillis et comparés. Résultats : L’évolution du Cobalt mettait en évidence une élévation plus marquée au cours des 6 premiers mois dans le groupe resurfaçage [0,87 ug/L vs 0,72 ug/L ; (p=0,015)], cette différence s’inversait à 1 an [1,2 ug/L vs 1,46 ug/L ; (p<0,0001)]. Pour le Chrome, aucune différence significative n’a été mise en évidence au cours du suivi. Il existait une augmentation significative des concentrations de Titane dans le groupe prothèse de genou à 12 mois avec respectivement 4,06 ug/L vs 3,11 ug/L pour les resurfaçages (p<0,001). L’augmentation du relargage ionique après implantation d’une prothèse de genou est donc au moins aussi importante qu’après resurfaçage de hanche à 1 an de recul.)

  • Directeur(s) de thèse : Martinot, Pierre

AUTEUR

  • Lukas, Simon
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