• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2021LILUM047
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 18/03/2021

Résumé en langue originale

Contexte : L’empathie est un élément majeur dans le développement de la relation thérapeutique entre le médecin et le patient. Elle fait partie des facteurs prédictifs indépendants des mesures sur le bien-être chez le patient. En outre, certaines études ont montré que l’empathie permet un meilleur contrôle des pathologies chroniques comme dans le diabète ou l’hypertension artérielle. Par ailleurs, l’impact positif de l’empathie est connu chez le soignant et certaines études suggèrent que la supervision clinique chez les médecins peut améliorer l’empathie. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’éventuel impact du statut MSU ou non-MSU du médecin généraliste sur l’empathie perçue par le patient atteint de pathologie chronique consultant en soins primaires. Méthode : Etude transversale, descriptive, observationnelle, menée dans le Nord-Pas-de- Calais. 50 médecins ont été tirés au sort (25 MSU et 25 non-MSU). Chaque médecin devait recruter 20 patients atteint de pathologie chronique répondant aux critères d’inclusion. L’empathie du médecin ressentie par le patient était évaluée par le score CARE. L’analyse statistique a été effectuée selon un modèle de régression linéaire hiérarchique. Résultats : Nous n’avons pas retrouvé d’association significative entre le statut MSU ou non- MSU du médecin généraliste et leur empathie perçue par le patient. Ce résultat était observé aussi bien sur le score CARE total (pente à – 0,6 ; IC95% [-1,8 ; 0,7], p = 0,37) que sur les sous-scores CARE « écoute » (pente à -0,0 ; IC95% [-0,8 ; 0,8], p = 0,98) et « action » (pente à -0,1 ; [-0,7 ; 0,5], p = 0,77). Conclusion : Le statut MSU du médecin généraliste n’influencerait donc pas négativement l’empathie perçue par le patient. L’impact positif de maîtrise de stage sur un plan psychoaffectif notamment avait déjà été mis en évidence par Jarno-Josse et al. Or, nous savons que le bien-être des médecins contribue à favoriser les comportements empathiques. Ainsi, nous ne pouvons qu’encourager