Titre original :

Omalizumab chez les patients ayant un asthme allergique sévère associé à une bronchopathie chronique obstructive, étude multicentrique rétrospective

Mots-clés en français :
  • omalizumab
  • asthme
  • BPCO
  • asthma COPD overlap
  • ACO

  • Asthme
  • Bronchopneumopathies obstructives
  • Omalizumab
  • Asthmatiques
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Asthme
  • Broncho-pneumopathie chronique obstructive
  • Omalizumab
  • Résultat thérapeutique
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Pneumologie
  • Identifiant : 2021LILUM039
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 12/03/2021

Résumé en langue originale

Introduction : L’omalizumab est un traitement de l’asthme allergique sévère non contrôlé. Son efficacité dans l’asthme sévère allergique associé à une bronchopneumopathie chronique obstructive (ACO) n’est pas connue. L’objectif de cette étude était de décrire les caractéristiques et l’évolution des patients ACO traités par omalizumab. Méthode : Etude multicentrique rétrospective de cohortes d’asthmatiques sévères allergiques traités par omalizumab dans les CHU de Lille, Brest, Dijon, Lyon, Strasbourg et Toulouse entre 2010 et 2019. Les critères d’ACO étaient : obstruction bronchique (VEMS/CVF < LIN), âge > 40 ans, tabagisme > 10 paquets-années (PA), histoire documentée d’asthme avant l’âge de 40 ans ou amélioration du VEMS > 400mL après bronchodilatateurs et atopie documentée. Nous avons recueilli : la dyspnée (mMRC), le score de contrôle des symptômes de l’asthme (ACT), le nombre d’exacerbations et d’hospitalisations pour asthme et le VEMS à l’initiation puis à 3 mois et 12 mois de traitement. Les résultats sont exprimés en médiane 25ème-75ème percentile. Résultats : Parmi les 701 asthmatiques sévères traités par omalizumab, 123 patients avaient des critères d’ACO (prévalence = 17%). Ils avaient les caractéristiques suivantes : 59% d’hommes, âgés de 58 ans 52;65, tabagisme à 20 PA 15;30 dont 34% d’actifs mMRC à 2,6 ±1, ACT à 12 9;16, 6 exacerbations dans l’année précédente 4;12 et VEMS de 63 % 46;76. A 3 mois de traitement, nous avons observé une amélioration de la dyspnée mMRC de 2,6 ±1 à 2,1 ±1 (p<0,001) et de l’ACT de 12 9;16 à 15 12;21(p<0,001) sans amélioration du VEMS. Par la suite, 28 patients ont arrêté le traitement (21 pour inefficacité, 3 pour mauvaise tolérance) et 3 patients ont été perdus de vue. A 12 mois, nous avons observé chez les 73 patients ayant poursuivi le traitement : une amélioration du mMRC de 2,6 ±1 à 1,7 ±1,1 (p<0,001), une amélioration de l’ACT de 12 9;16 à 18 14;23 (p<0,001), et du taux d’exacerbations de 6 4;10 dans l’année précédente à 1 0;1 pendant l’année sous omalizumab (p<0,001), mais pas d’amélioration du VEMS. Conclusion : Le traitement par omalizumab a été arrêté chez 28% des patients. Chez les patients qui ont continué, nous observons une amélioration de la dyspnée d’effort, une amélioration du contrôle des symptômes d’asthme, une diminution de la fréquence des exacerbations sans modification du VEMS.

  • Directeur(s) de thèse : Bautin, Nathalie

AUTEUR

  • Pereira, Sophie
Droits d'auteur : Ce document est protégé en vertu du Code de la Propriété Intellectuelle.
Accès libre