Titre original :

Analyse de l’évolution de la gravité des patients hospitalisés pour un autre motif au cours de la pandémie COVID-19 au Centre Hospitalier de Roubaix

Mots-clés en français :
  • pandémie COVID-19
  • urgences
  • gravité
  • patients non COVID

  • Covid-19
  • Confinement (politique sanitaire)
  • Hôpitaux -- Services des urgences
  • Indice de gravité
  • Infections à coronavirus
  • Virus du SRAS
  • Service hospitalier d'urgences
  • Indice de gravité simplifié
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine d'urgence
  • Identifiant : 2020LILUM328
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 24/09/2020

Résumé en langue originale

CONTEXTE : L’objectif de notre étude était d’analyser la gravité à l’arrivée aux urgences des patients pour des motifs non COVID autour de la période du confinement. METHODE : Nous avons mené une étude analytique, observationnelle, monocentrique, rétrospective au sein du service d’accueil des urgences du centre hospitalier de Roubaix. Notre étude a commencé 4 semaines avant le confinement et s’est terminée 4 semaines après celui-ci. Ont été inclus à cette étude, tous les patients majeurs hospitalisés, s’étant présentés aux urgences entre le 17 février et le 7 juin 2020. Ont été exclus ceux entrant dans la filière haute densité virale COVID ; ceux ayant pour motif d’entrée dyspnée, toux ou fièvre ; ceux hospitalisés en psychiatrie ; ceux hospitalisés dans des unités dédiées à la prise en charge des patients COVID. Les patients ont ensuite été répartis selon leur période de consultation : pré-confinement, premier mois de confinement, deuxième mois de confinement et post-confinement. Notre critère de jugement principal était le score IGSA. Nos critères secondaires étaient le score IGS II, la mortalité intra-hospitalière, la durée d’hospitalisation, le nombre d’hospitalisations. RESULTATS : 1610 dossiers ont pu être analysés : 523 en pré-confinement, 312 en confinement 1, 314 en confinement 2 et 461 en post-confinement. Le score IGSA moyen sur 4 mois était de 4,52 [4,38-4,67]. Il n’existait pas de différence significative selon les périodes (p=0,638). Le score IGS II moyen global était de 23,92 [23.35-24.49], sans différence significative entre les groupes (p=0,653). Il n’existait pas de différence de mortalité intra-hospitalière significative entre les périodes (p=0,636), la moyenne était de 4,72%. La durée d’hospitalisation n’était pas non plus significativement différente (p=0,134). Le nombre d’hospitalisation quant à lui était significativement différent (p<0,05), plus faible lors du confinement 1 et 2 que lors du pré ou du post-confinement. CONCLUSION : Le confinement n’a pas entrainé d’aggravation secondaire des patients lié à un retard de prise en charge initiale. La mortalité intra-hospitalière et la durée d’hospitalisation n’ont pas été impactées. Le nombre d’hospitalisation pendant le confinement était significativement plus faible.

  • Directeur(s) de thèse : Diesnis, Rémy

AUTEUR

  • Delforge, Clément
Droits d'auteur : Ce document est protégé en vertu du Code de la Propriété Intellectuelle.
Accès libre