Titre original :

Le rehaussement artériel du CHC est-il un facteur prédictif de réponse à la chimioembolisation ?

Mots-clés en français :
  • Chimioembolisation, carcinome hépatocellulaire, rehaussement artériel, mRECIST, Carcinome hépatocellulaire -- Thérapeutique, Embolisation, Carcinome hépatocellulaire -- thérapie, Chimioembolisation thérapeutique

  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Gastro-entérologie et hépatologie
  • Identifiant : 2013LIL2M343
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 30/10/2013

Résumé en langue originale

Contexte : La chimioembolisation est un des traitements de référence des patients atteints de carcinome hépatocellulaire (CHC) de stade intermédiaire. Bien qu’elle soit associée à un bénéfice de survie il n’existe pas de critères permettant de sélectionner au préalable les patients répondeurs à cette thérapeutique. Méthodes : nous avons évalué rétrospectivement chez 43 patients atteints de CHC traités par chimioembolisation aux billes chargées en doxorubicine: a) le caractère prédictif de réponse objective du rehaussement artériel évalué par une méthode de mesure validée déterminant le rehaussement normalisé b) la corrélation entre la réponse tumorale selon mRECIST et la survie. Résultats : la cohorte comportait 91% d’homme d’âge moyen de 62.6 ans. 58% des patients étaient inscrit sur liste de greffe.la durée d’attente moyenne sur liste était de 314.9 jours avec un taux de sortie de liste de 11% par an. La survie globale de la cohorte à 1 an était de 83.4% [77.7-89.1] et la survie sans progression à 1 an de 50,4% [42.3-58.5]. La survie globale à 1 an des patients répondeurs selon mRECIST était significativement supérieure à celle des non répondeurs : 88% [81.4-94.6] vs. 60.6% [46.8-74.4], p=0.04. La survie sans progression à 1 an des patients répondeurs selon mRECIST était significativement supérieure à celle des non répondeurs : 61.1% [51.1-71.1] vs. 15,4% [5.4-25.4], p<0.001.La valeur médiane du rehaussement normalisé était de 1.89 et servait pour séparer la cohorte. La survie globale à 1 an des patients ayant un rapport de rehaussement normalisé ≥ 1.89 était non significativement différente de celle des patients ayant un rapport de rehaussement normalisé < 1.89 : 71.2% [60-82.4] vs. 85.3% [73.4-93.2], p=0.29. La survie sans progression à 1 an des patients ayant un rehaussement normalisé ≥ 1.89 était non significativement différente de celle des patients ayant un rapport de rehaussement normalisé < 1.89 : 37% [25.4-48.6] vs. 56.2% [45-67.4], p=0.36. Conclusion : notre étude permet de montrer que la mesure du rehaussement artériel n’est pas un outil prédictif efficace avant chimioembolisation. Par contre cette étude confirme le caractère pronostique de la réponse précoce selon mRECIST et nous permet de la recommander en pratique clinique courante pour optimiser la prise en charge des patients.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Hebbar, Mohamed

AUTEUR

  • Renaut-Vantroys, Thibaud
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