Titre original :

Existe-t-il un sur-risque de consultation aux urgences pour geste suicidaire lors des fêtes en France ? : analyse de la base Oscour® de 2010 à 2019

Mots-clés en français :
  • Suicide
  • suicide attempt
  • holidays
  • valentine’s days
  • christmas day

  • Suicide
  • Comportement suicidaire
  • Hôpitaux -- Services des urgences
  • Consultation médicale
  • Fêtes -- France
  • Suicide
  • Tentative de suicide
  • Service hospitalier d'urgences
  • Consultation médicale
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2020LILUM473
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 21/10/2020

Résumé en langue originale

Introduction : Plusieurs études se sont intéressées aux gestes suicidaires autour des fêtes, évènements médiatisés pouvant majorer le sentiment de solitude. . A notre connaissance, il n’y a pas d’études menées sur ce sujet en France concernant l’effet des fêtes sur le risque suicidaire. Notre objectif était de déterminer s’il existe une modification de fréquence des passages aux urgences pour gestes suicidaires autour des principales fêtes en France. Matériel et méthode : Nous avons réalisé une étude épidémiologique rétrospective multicentrique, à l’aide des données du réseau de l’Organisation de la Surveillance Coordonnée des Urgences (Oscour®) de 2010 à 2019. Nous avons agrégé les données quotidiennes du 1er janvier 2010 au 31 décembre 2019. Les variations des gestes suicidaires aux dates considérées ont été examinés en comparant leurs fréquences (Zscores ad hoc). Nous avons réalisé des analyses en sous-groupe par sexe, âge découpé en classes (15-24 ans, 25-49 ans, 50 ans et plus). Résultats : Entre 2010 et 2019, 114 805 488 passages aux urgences ont été enregistrés dans la base Oscour®, dont 233 242 passages concernant un geste suicidaire. Les hommes représentaient 45,7 % des passages aux urgences pour geste suicidaire (sexratio de 0,84). Nous avons mis en évidence un sur-risque suicidaire pour Nouvel An, de façon générale, par sexe et dans les 3 catégories d’âge étudiées. Nous avons également trouvé un sur-risque concernant le 14 juillet, le 22 juin et pour 3 périodes à risque en fin de printemps : entre le 27 et le 31 mai, en particulier chez les 15-25 ans ; les 6 et 7 juin en particulier après 50 ans ; et les 24 et 25 juin en particulier chez les 25-50 ans. Nous avons également montré un effet « protecteur » du lendemain de la Saint-Valentin, de Noël et la période environnante (en particulier les 24 et 26 décembre). Conclusion : Il est nécessaire de renforcer la vigilance autour des dates identifiées à risque.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Rochoy, Michaël

AUTEUR

  • Gainet, Luce
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