Titre original :

Réinterventions et dysfonctions valvulaires à distance de l’intervention de Ross chez l’enfant : étude bicentrique rétrospective

Mots-clés en français :
  • Ross
  • enfant
  • réinterventions

  • Valvulopathies
  • Valvulopathies
  • Valvulopathies
  • Valvulopathies
  • Autoplastie
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Valvulopathies
  • Valvulopathies
  • Valvulopathies
  • Procédures de chirurgie cardiaque
  • Transplantation autologue
  • Réintervention
  • Résultat thérapeutique
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Chirurgie générale
  • Identifiant : 2020LILUM451
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 16/10/2020

Résumé en langue originale

Contexte : Le remplacement valvulaire aortique (RVA) chez l’enfant est une problématique complexe. L’intervention de Ross permet de réaliser un RVA « autologue » par autogreffe pulmonaire. L’objectif de l’étude est donc d’en évaluer les résultats à long terme chez l’enfant. Méthode : Notre cohorte incluait 191 patients de moins de 18 ans opérés d’une intervention de Ross au CHU de Lille et aux Hospices Civils de Lyon entre 1992 et 2019. L’objectif principal était de décrire l’incidence des réinterventions sur l’autogreffe et sur la voie pulmonaire. Nous cherchions également des facteurs de risques de réintervention susceptibles d’avoir un impact en pratique clinique. Résultats : Le suivi médian était de 14 ans. L’âge moyen était de 11.9 ans. La mortalité précoce était de 5.4%. La technique « Free-standing root » était la plus représentée (79.6%), suivie par l’inclusion prothétique de l’autogreffe, la technique sous-coronaire et la technique d’inclusion dans l’aorte native. Nous comptions 11.5% d’interventions de Ross-Konno. Nous rapportons une absence de réintervention sur l’autogreffe de de 92.1% à 10 ans et 72.6% à 15 ans. Les indications de réintervention étaient principalement représentées par l’évolution anévrismale des autogreffes implantées en « Free-standing root ». La voie pulmonaire était reconstruite par une homogreffe pulmonaire dans 97.4% des cas, par un tube valvé biologique ou par une bioprothèse « stentless ». L’absence de réintervention sur la voie pulmonaire était de de 91.9% à 10 ans et 75.6% à 15 ans. L’implantation d’un tube valvé biologique était un facteur de risque de réintervention sur la voie pulmonaire. La survie globale à 10 ans était de 97.6%. Conclusion : Les absences de réinterventions sur l’autogreffe et sur la voie pulmonaire avoisinent les 70% à 15 ans. L’utilisation d’homogreffes pulmonaires larges permet de réduire l’incidence des réinterventions sur la voie pulmonaire. La stabilisation prothétique de l’autogreffe est utile chez des patients sélectionnés. La survie à long terme est excellente. L’intervention de Ross est donc une alternative de choix au RVA mécanique chez l’enfant.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Soquet, Jérôme

AUTEUR

  • Monier, Astrid
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