Titre original :

Etude d’une cohorte française de maladie de Parkinson : rentabilité d’un test génétique et corrélations génotype-phénotype

Mots-clés en français :
  • maladie de Parkinson
  • génétique
  • corrélations génotype-phénotype
  • test diagnostique

  • Maladie de Parkinson
  • Dépistage génétique
  • Analyse par cohorte
  • Syndromes parkinsoniens
  • Maladie de Parkinson
  • Études d'associations génétiques
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Neurologie
  • Identifiant : 2020LILUM412
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 12/10/2020

Résumé en langue originale

Contexte : Depuis la découverte du premier gène causal de la maladie de Parkinson en 1997, de nombreux gènes ont été mis en évidence permettant le développement de nombreux tests génétiques ainsi qu’une augmentation de leur disponibilité. L’objectif principal de notre étude était d’établir la rentabilité d’un test génétique chez les patients parkinsoniens, les objectifs secondaires étaient d’établir des corrélations génotype-phénotype et de proposer de critères cliniques dans l’orientation des tests génétiques. Méthode : Il s’agissait de l’étude d’une cohorte française multicentrique de patients parkinsoniens ayant bénéficié d’une analyse par MLPA. Le recueil des données se faisait a posteriori sur dossiers, avec un relevé des données démographiques générales, les données concernant les signes moteurs et non moteurs de la MP. Le kit MLPA permet de rechercher notamment les délétions et les duplications concernant les gènes SNCA, PRKN, PINK1, DJ1 et LRRK2. Il permet également de détecter la mutation ponctuelle G2019S de LRRK2. Résultats : Au total 557 patients ont bénéficié de cette analyse, 49 patients présentant un syndrome parkinsonien étaient porteurs d’une mutation. 46 étaient porteurs d’une mutation causale de MP dont 25 porteurs de la mutation G2019S de LRRK2 (4,5%), 5 patients porteurs d’une duplication de SNCA (0,9%) et 16 patients d’une mutation de PRKN (2,9%). La rentabilité du kit MLPA était de 8,3% (46/557). 22,7% des patients mutés pour LRRK2 présentaient une dysautonomie précoce, 20% des patients PRKN présentaient un syndrome pyramidal. Tous les patients SNCA présentaient des troubles cognitifs, 2 patientes sur les 5 mutées (40%) présentaient un phénotype d’atrophie multisystématisée et une patiente sur 5 (20%) présentait un tableau de démence à corps de Lewy. Les patients mutés débutaient leur maladie de Parkinson de façon significativement plus précoce et avaient une surreprésentation féminine par rapport aux patients non mutés. Conclusion : Le kit MLPA présente de nombreux avantages : peu cher, rapide, sensible. Nous recommandons sa réalisation en cas d’âge de début de la maladie de Parkinson inférieur à 45 ans, en cas d’antécédents familiaux de 1er degré de maladie de Parkinson, en cas d’origine maghrébine et chez les patients présentant un syndrome parkinsonien atypique avec antécédents familiaux de syndrome parkinsonien.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Mutez, Eugénie

AUTEUR

  • Swiderski, Manon
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