Titre original :

Place du test HPV réalisé 3 mois après conisation dans le pronostic d’évolutivité des lésions de haut grade au CHU de Lille

Mots-clés en français :
  • récidive
  • surveillance
  • conisation
  • lésions intraépithéliales de haut grade
  • test HPV

  • Col de l'utérus
  • Conisation du col utérin
  • Infections à Papillomavirus
  • Lésions malpighiennes intra-épithéliales du col utérin
  • Tumeurs du col de l'utérus
  • Récidive
  • Tests de détection de l'ADN du virus du papillome humain
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Gynécologie obstétrique et médicale
  • Identifiant : 2020LILUM389
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 07/10/2020

Résumé en langue originale

CONTEXTE – En France, la prévalence du cancer du col de l’utérus diminue grâce au programme de dépistage permettant la détection de lésions à un stade précoce particulièrement des LIEHG. La découverte d’une LIEHG nécessite alors le plus souvent une prise en charge par conisation. De nouvelles recommandations ont été publiées par l’INCa en 2019 sur le suivi post-thérapeutique de ces lésions. Un test HPV est réalisé à 6 mois de la conisation quel que soit le statut des marges. Au CHU de Lille, nous réalisions un test HPV, un FCV et une colposcopie 3 à 6 mois après la chirurgie. Le but de notre étude est d’évaluer la place du test HPV réalisé 3 mois après conisation pour LIEHG. METHODE – Nous avons conduit une étude rétrospective monocentrique sur 126 patientes ayant été traitées par conisation pour LIEHG au CHU de Lille. Nous avons étudié les performances du test HPV réalisé à 3 mois de la conisation afin de détecter la persistance/récidive de lésions intra-épithéliales ainsi que les éventuels facteurs de risque de récidive. RESULTAT – Un test HPV positif réalisé à 3 mois de la conisation est associé à la présence d’anomalies cytologiques à M3 et M9 (p<0,0001) et d’anomalies histologiques (p<0,0001). Les sensibilités et les VPN du test HPV étaient très bonnes pour le dépistage des anomalies histologiques (BG et HG), respectivement de 80% et de 96,6%, et excellentes pour le diagnostic histologique de HG. La sensibilité était de 71% et la VPN de 93% pour le dépistage d’anomalies cytologiques à M3. Les marges de conisation non saines sont associées au test HPV positif (p=0,0014), à la présence d’anomalies cytologiques à M3 (p=0,0009) et d’anomalies histologiques (p=0,0036). Cependant, elles ne sont pas associées au risque de FCV pathologique à M9 (p=0,0953). Le volume de la pièce d’exérèse n’est pas associé à la présence d’anomalies cytologiques ou à un test HPV positif. L’âge, l’antécédent de pathologie cervicale, le tabagisme, la ménopause, la contraception hormonale ne sont pas associés au risque de récidive. CONCLUSION – Le test HPV réalisé à 3 mois de la conisation est prédictif d’anomalies cytologiques et histologiques en post opératoire. Les marges d’exérèse non saines sont un facteur de risque puissant d’avoir, à la fois un test HPV positif à 3 mois de la conisation signant la persistance de l’infection HPV, et des anomalies cytologiques et histologiques. Le volume de la pièce de conisation n’influençant pas le risque d’avoir un test HPV positif et un FCV pathologique à M3, il paraît indispensable de réduire la taille du conisat pour limiter le risque obstétrical.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Baffet, Hortense

AUTEUR

  • Domont, Clémence
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