Titre original :

Comparaison de l’activité cérébrale en IRM fonctionnelle entre patients parkinsoniens dysarthriques, non dysarthriques et sujets sains

Mots-clés en français :
  • Maladie de Parkinson
  • dysarthrie
  • IRM fonctionnelle

  • Maladie de Parkinson
  • Dysarthrie
  • Études comparatives
  • Maladie de Parkinson
  • Dysarthrie
  • Imagerie par résonance magnétique
  • Étude comparative
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Neurologie
  • Identifiant : 2020LILUM362
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 01/10/2020

Résumé en langue originale

Contexte : La dysarthrie est un symptôme fréquent au cours de la maladie de Parkinson, concernant 70 à 90% des patients. Elle associe plusieurs dimensions (phonation, prosodie, articulation) et répond peu aux traitements dopaminergiques ou chirurgicaux. Son traitement repose principalement sur l’orthophonie. Peu d’études portent sur les corrélats neuronaux de la dysarthrie parkinsonienne, et aucune ne compare des patients dysarthriques et non dysarthriques. Objectif : Nous avons souhaité étudier l’activité cérébrale en IRM fonctionnelle au cours d’une tâche verbale chez des patients parkinsoniens dysarthriques, non dysarthriques, et des témoins sains. Méthodes : Il s’agit d’une étude monocentrique, analytique, ancillaire à l’étude PRODIGYPARK 2. 28 patients et 13 témoins étaient initialement inclus et ont bénéficié d’une évaluation neurologique et orthophonique. Une tâche diadococinétique orale a été conduite (répétition de la syllabe /pa/ à une fréquence imposée de 2 et 4Hz) durant une IRM fonctionnelle, permettant la mesure du signal BOLD. La dysarthrie était définie par un score ≥1 à l’item 3.1 de la MDSUPDRS en condition ON. Une carte d’activation a été générée pour chaque groupe et chaque contraste, et les clusters d’activation significative ont été identifiés via leur coordonnées dans un atlas de référence. Enfin, la corrélation entre l’activation cérébrale et la sévérité de la dysarthrie (score perceptif de la BECD) a été étudiée. Résultats : En raison d’artefacts de mouvements, seules les IRM de 7 contrôles, 9 patients non dysarthriques et 10 patients dysarthriques étaient analysables dans au moins l’un des deux contrastes. Au contraste 2Hz vs repos, on retrouve une activité cérébrale plus étendue chez les parkinsoniens non dysarthriques que chez les témoins ou les dysarthriques. Au contraste 4 Hz vs repos, l’activité cérébrale est plus étendue chez les parkinsoniens dysarthriques. L’activation de plusieurs régions cérébrales était corrélée à une dysarthrie plus sévère. Conclusion : Nos résultats suggèrent que les patients parkinsoniens non dysarthriques pourraient avoir une qualité de parole préservée grâce à une activation cérébrale plus étendue, correspondant à une forme de compensation, qui serait absente chez les parkinsoniens dysarthriques mais pourrait être déclenchée lors d’une tâche plus complexe. Ces résultats pourraient amener à évaluer l’association à la rééducation actuelle, basée sur le travail de l’intensité, d’un travail du rythme.

Résumé traduit

...

  • Directeur(s) de thèse : Moreau, Caroline

AUTEUR

  • Niguet, Jean-Paul
Droits d'auteur : Ce document est protégé en vertu du Code de la Propriété Intellectuelle.
Accès libre