Titre original :

Optimisation de la prise de l’hépatite alcoolique sévère : développement et validation d'une stratégie combinant deux scores pronostiques

Mots-clés en français :
  • Foie, alcool, cirrhose, hépatite alcoolique, Alcoolisme -- Complications hépatiques, Cirrhoses hépatiques, Scores en médecine, Cirrhose du foie, Pronostic

  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Gastro-entérologie et hépatologie
  • Identifiant : 2013LIL2M340
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 25/10/2013

Résumé en langue originale

L’hépatite alcoolique sévère est une maladie fréquente dont le pronostic à court terme est mauvais de l’ordre de 30% à 1 mois. Nous disposons actuellement de plusieurs scores pronostiques spécifiques aidant la prise en charge de ces malades. Ces scores se calculent au premier jour du traitement (ABIC, Glasgow, MELD, Maddrey) ou au septième jour (Score de Lille) évaluant l’impact de la corticothérapie. L’utilisation séquentielle de deux de ces scores pourrait être intéressante pour améliorer la prédiction des évènements. But : Proposer une stratégie en deux temps combinant un score à J0 et un score à J7 sur une cohorte de développement et valider cette stratégie sur une cohorte indépendante. Matériel et méthode : Les cohortes de développement et de validation étaient constituées respectivement de 627 et 420 malades présentant une hépatite alcoolique sévère traitée par corticoïdes dont les données ont été recueillies prospectivement. Nous avons utilisés les seuils définis par les quartiles du score de Maddrey à J0 et combiné la valeur pronostique de cette répartition avec celle du score de Lille à J7. Résultats : la médiane de survie de la cohorte de développement était de 63%. Le pourcentage de répondeur était de 61%, la survie des répondeurs et non répondeurs selon le seuil de 0,45 du score de Lille était de 83,7 ± 2% et 33 ± 3,3% (p<0,00001). La division en quartile du score de Maddrey à J0 de la cohorte de développement définissait 3 seuils 43,4 57,9 et 74,4. Dans la cohorte de développement les groupes 1, 2, 3 et 4 définis avaient des survies respectivement de 80,4%, 71,01, 58,6, et 41,9 (p<0,00001). Le taux de réponse dans ces groupes était respectivement 84%, 71,6%, 54,7% et 37,6%. (p<0,00001) avec des scores de Lille médian de 0,16 0,25 0,40 et 0,66 (p=0,0001). Dans la cohorte de validation la répartition des malades selon les seuils définissait 4 groupes représentants respectivement 30,3%, 28,5%, 18,9%, 22,3%, La survie diminuait dans le groupe 1 à 4 respectivement de 75,1, 64,1, 60,3 et 38,6 (p<0,00001) avec des scores de Lille médians de 0,23 0,31 0,44 et 0,79 (p<0,00001) et un pourcentage de répondeurs 78,2 59,4 50,7 et 31,3 (p<0,00001). Dans le groupe 4 de la cohorte de validation, les malades répondeurs et non répondeurs ont une moins bonne survie que dans les autres groupes : 71,1% et 25,3% (p=0,026). Conclusion : la réponse à la corticothérapie est influencée par la sévérité initiale de la maladie. La réponse au traitement a cependant un impact sur la survie indépendamment de la sévérité. Selon les seuils définis par la répartition en quartiles du score de Maddrey à J0 de la cohorte de développement et validé secondairement les malades moins graves à J0 ont un taux de réponse important et les malades les plus graves ont un taux de réponse faible avec une mortalité plus importante que dans les autres groupes quelle que soit la réponse au traitement corticoïde justifiant l’identification de candidat éventuel à la transplantation hépatique dans ce sous – groupe dès l’initiation du traitement.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Louvet, Alexandre

AUTEUR

  • Artru, Florent
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