Titre original :

Etude des variations du nombre de cas incidents de cancer de la prostate en France à partir de données hospitalières de 5 centres

Mots-clés en français :
  • Incidence, cancer, prostate, base hospitalière, Prostate -- Cancer -- Épidémiologie, Biopsie, Tumeurs de la prostate

  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Chirurgie générale
  • Identifiant : 2013LIL2M338
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 28/10/2013

Résumé en langue originale

Contexte : Les données épidémiologiques en France du cancer de la prostate sont actualisées tous les 5 ans par le réseau de registres FRANCIM. Un scénario est alors choisi quant à l’évolution attendue de l’incidence de ce cancer au vu des dernières tendances relevées, scénario pouvant s’avérer inexact a posteriori. Il paraît nécessaire de disposer d’un outil plus réactif, doté d’une moindre latence, dont les tendances annoncées devront être en accord avec celles décrites par FRANCIM, et qui permettrait un « redressement » du scénario. Matériel et méthodes : Étude observationnelle multicentrique prospective de 01/01/2001 au 31/12/2012 sur bases de données dans 5 centres d’urologie français, publics et privés. Les centres inclus ont été sélectionnés hors des départements à registre de cancer. Les données saisies incluaient le nombre de biopsies annuelles et de biopsies positives. Les biopsies pour cancer déjà connu et en réévaluation étaient exclues. L’estimation FRANCIM 2013 de l’incidence montre une diminution de l’incidence observée à partir de 2006 (64 518 nouveaux cas) jusqu’en 2009 (53 465 nouveaux cas). Résultats : 18 392 biopsies prostatiques ont été réalisées chez des patients n’ayant jamais eu de diagnostic de cancer sur les 5 centres dans la période 2001-2012. Le nombre de biopsies pratiquées est passé de 959 en 2001 à un maximum de 1958 en 2007, avant de diminuer à 1203 en 2012. Le taux de biopsies positives sur l’ensemble de la période de 51,41%. Le nombre de nouveaux cancers était de 482 en 2001, augmentant à 1028 en 2007, puis diminuant à 649 en 2012. L’âge médian au diagnostic était de 70 ans en 2001 et a diminué chaque année pour atteindre 67,8 ans en 2012. En 2001, les patients âgés de moins de 65 ans représentaient 18% des nouveaux cas de cancer. Ce pourcentage est passé à 30% en 2012. La population de patients de l’étude différait significativement de celle de FRANCIM sur la répartition par tranches d’âge (p<0,0001 en 2005 et p<0,001 en 2009), ce qui explique le décalage d’une année (2007 au lieu de 2006) du pic de cas incidents de l’étude comparé à celui de FRANCIM. Conclusion : L’observation des cas incidents des 5 centres donne des tendances d’évolution compatibles avec l’évolution rapportée au sein de la population française. Le pic d’incidence observé en 2007 dans l’étude des 5 centres annonçait la diminution du nombre de cas incidents telle qu’elle a pu avoir lieu à partir de 2006 sur les données FRANCIM. Notre étude permet une observation des cas incidents validés avec un délai d’un an.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Crouzet, Sébastien

AUTEUR

  • Helfrich, Olivier
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