Titre original :

Les allergies à la pénicilline chez la femme enceinte : étude rétrospective de décembre 2010 comparée à une étude prospective d’août à décembre 2012 à l’hôpital Jeanne de Flandre du CHRU de Lille

Mots-clés en français :
  • Allergie, pénicillines, antibioprophylaxie, grossesse, questionnaire, Lille, Allergie aux médicaments -- Chez la femme enceinte, Pénicilline

  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2013LIL2M337
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 28/10/2013

Résumé en langue originale

Contexte : La pénicilline est utilisée pendant la grossesse en antibioprophylaxie du streptocoque du groupe B. Cependant, l’allergie à la pénicilline est la plus fréquente des allergies médicamenteuses. Souvent surestimée, elle prive les patientes d’une classe d’antibiotiques efficace, bien tolérée et peu onéreuse. L’objectif de la thèse est d’établir un questionnaire éliminant les réactions cliniques peu compatibles avec un phénomène allergique. Méthode : Ce travail descriptif s’est déroulé en deux étapes à l’hôpital Jeanne de Flandre du CHRU de Lille. La première étude est rétrospective. Elle concerne les dossiers obstétricaux et anesthésiques des accouchées de décembre 2010. Son objectif est d’estimer la fréquence des déclarations des allergies à la pénicilline. La seconde étude est prospective. Un questionnaire a été distribué en maternité aux patientes pour lesquelles la mention « allergie » était notée dans le dossier obstétrical, le but étant d’identifier les patientes ayant une forte probabilité de présenter une allergie vraie aux pénicillines. Résultats : L’étude rétrospective a permis d’analyser 492 dossiers dont 35 (7%) mentionnaient une allergie à la pénicilline. L’étude prospective a recueilli 60 questionnaires. 45% des patientes ont déclaré l’allergie durant l’enfance. 48% des patientes ne connaissaient pas le nom du médicament responsable de leur allergie. 74% des patientes décrivaient une éruption, 43% une urticaire, 9% un œdème de Quincke, 26% une dyspnée. Aucune ne manifestait de choc anaphylactique. La réaction était immédiate pour 61% des patientes. 73% des patientes participeraient à une consultation allergologique si elle leur était proposée. A l’issu du questionnaire 47% des patientes ont été classé en allergie non sévère, 38% en allergie sévère, 8% en probablement pas allergique et 7% demeurent inclassables. La comparaison entre les dossiers et le questionnaire met en évidence que le questionnaire apportait des informations supplémentaires pour 65% des dossiers. Il amenait des symptômes plus sévères que ceux notés pour 10% des dossiers. Enfin 5% des dossiers anesthésiques évoquaient un type d’allergie différent de celui du questionnaire. Conclusion : À l’aide d’un questionnaire simple et rapide à réaliser, cette étude a permis de classer les patientes allergiques à la pénicilline. Il a permis de préciser l’allergie dans 80% des dossiers étudiés.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Faure, Karine - Grandbastien, Bruno

AUTEUR

  • Beaugendre, Audrey
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