Titre original :

Apports de la toxine botulique et du lipofilling dans le traitement de la fibrose péri-orale chez les patients atteints de sclérodermie systémique

Mots-clés en français :
  • lipofilling
  • sclérodermie
  • toxine botulique
  • cellules souches

  • Sclérodermie généralisée
  • Chéiloplastie
  • Tissu adipeux
  • Chirurgie plastique
  • Toxines botuliques
  • Sclérodermie systémique
  • Lèvre
  • Procédures de chirurgie reconstructive
  • Toxines botuliniques
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Chirurgie générale
  • Identifiant : 2018LILUM128
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 25/05/2018

Résumé en langue originale

Contexte : La fibrose péri-orale au cours de la sclérodermie systémique (ScS) est une plainte fréquente. La littérature montre l’intérêt du lipofilling dans le traitement du handicap facial et de la toxine botulique dans la ScS avec atteinte digitale. L’objet de notre étude est de déterminer l’impact objectif et subjectif de ces thérapies dans le traitement de la fibrose péri-orale. Matériel et méthodes : Nous avons réalisé une étude prospective. Les patientes bénéficiaient d’une injection de toxine botulique puis d’un lipofilling. Durant le suivi étaient recueillies les mesures objectives, élasticité cutanée relevée au cutomètre (Q0, Q1, Q3) et distance interlabiale (DIL), et des mesures subjectives fonctionnelles et esthétiques selon le score EVA. Résultats : 14 patientes ont été incluses. La DIL était augmentée de manière significative, de 4,7 mm en moyenne, après injection de toxine botulique et lipofilling (p=0,0404). Les mesures concernant l’impact de la toxine botulique seule et du lipofilling seul montraient une tendance à l’augmentation de la DIL, non significative. Les mesures au cutomètre montraient une diminution significative du paramètre Q0 après lipofilling, en faveur d’une amélioration de l’élasticité cutanée (p=0,0046), non retrouvée sur les paramètres Q1 et Q3. On retrouvait une amélioration significative des scores EVA fonctionnelle et esthétique après lipofilling seul, au terme du suivi. Conclusion : Une augmentation de la DIL est retrouvée après association de deux thérapies peu invasives, toxine botulique et lipofilling. Après lipofilling seul, l’augmentation de la DIL, non significative, est comparable aux données de la littérature. Nous ne pouvons conclure quant à l’impact du lipofilling sur l’amélioration de l’élasticité cutanée. Néanmoins, cette thérapie apparaît apporter un réel bénéfice dans le traitement du handicap facial.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Pasquesoone, Louise

AUTEUR

  • Devinck, Florent
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